Ce soir Hélène Zanier et Pierre Mathon se rendront à l’assemblée générale de l’association « Murs-À-Pêches »  (« MAP ») dont ils sont membres.
Pierre Mathon est membre de l’association « Murs-À-Pêches » depuis sa fondation, il a soutenu l’Association de Défense du Haut Montreuil dans son combat face à l’appétit des promoteurs, des entreprises et au laisser-faire de l’ancien maire. Il a appuyé le sauvetage de ce site exceptionnel,  en tant que responsable des Verts de Seine Saint-Denis et de la Région Ile-de-France,  auprès du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement lorsque D. Voynet était Ministre.

Justement ce matin, « Le Parisien » publie un article "Voynet à la reconquête des Murs-À-Pêches" :
MONTREUIL. La maire écologiste a lancé un grand nettoyage du quartier compte bien en chasser les entreprises polluantes. HIER MATIN. Dominique Voynet veut transformer le site en "pôle écologique exemplaire".
« C’est magnifique ! Des années de bataille et de pétitions et ça bouge enfin », s’enthousiasme Gala, 57 ans dont 25 passés aux Murs-à-Pêches.  Depuis une semaine, ce quartier du haut Montreuil, qui se bat depuis des années pour faire cesser les allées et venues quotidiennes de dizaines de camions remplis de gravats ou de matériel de chantier, vit une petite révolution. Du matin au soir, une dizaine d’agents de la ville débroussaillent les murs, lessivent les trottoirs, dégagent boues et gravats. Les ralentisseurs ont également été restaurés et les panneaux d’interdiction de circuler pour les camions de plus de 3,5 tonnes réinstallés. Un grand nettoyage réclamé par la nouvelle maire (Verts), Dominique Voynet, qui place la redynamisation du site parmi ses priorités.

Un chargé de mission sera nommé lundi

« Je veux faire revenir le droit dans ce quartier, a -t-elle martelé. Dans un premier temps cela veut dire faire cesser la noria de camions dans des rues qui leur sont interdites et éviter les dépôts sauvages de gravats et de déchets en tous genres  par les particuliers et les entreprises. »
                L’ancienne ministre de l’Ecologie qui avait décidé du classement de 8,5 des 38 hectares du site en 2000, a pu mesurer hier l’ampleur de la tâche(*). Derrière les murs de silex et de plâtre en partie écroulés, certaines parcelles où l’on cultivait la pêche jusque dans les années 1950 sont devenues de véritables décharges à ciel ouvert. Plusieurs autres accueillent des entreprises, dont BMR, spécialisée dans le tri et le transit de déchets de chantiers, cible de toutes les critiques. Après quelques améliorations, à la suite d’un arrêté de remise en état pris par le préfet à l’été 2007 , les nuisances ont repris de plus belle, dénoncent les riverains de la rue Saint-Antoine.
                L’association des habitants de Montreuil se veut néanmoins optimiste sur l’avenir du quartier. « On a été abandonnés pendant des années par l’ancienne municipalité, explique une de ses membres. Aujourd’hui, on a enfin quelqu’un qui nous écoute. » Dominique Voynet compte bien chasser les entreprises polluantes des Murs-à-Pêches pour transformer ce site en « pôle écologique exemplaire », grâce notamment à l’implantation d’une piscine en plein air respectueuse de l’environnement. Un poste de chargé de mission Murs-à-Pêches sera d’ailleurs créé dès lundi pour faire le lien entre les services municipaux, les élus, les habitants des Murs-à-Pêches et les propriétaires des parcelles et mettre sur pied un projet global.                                       
Julien DUFFÉ »
(*) Non, Dominique Voynet n’a pas  mesuré « hier » l’ampleur de la tâche : elle travaille à ce dossier depuis des années, en tant que ministre elle avait réussi à faire classer une partie du site. Depuis qu’elle est Montreuilloise, elle a milité pour le sauver. Elle a également placé les «  Murs-À-Pêches » au cœur de sa campagne aux Municipales ! (note de Bagnolet En Vert)

En savoir plus : http://murs.map.free.fr//