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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 13:43
« Le fer à coudre », cheville ouvrière du festival des murs à pêches, doit avoir des locaux à Montreuil

Les murs à pêches, c’est un peu le château de Versailles de Montreuil, en plus vert et en plus populaire !

C’est notre  patrimoine précieux à préserver.Le 17ème festival des Murs à Pêches a été un énorme succès : 12 000 visiteurs sur les 3 jours dans une belle ambiance. Bravo aux organisateurs et à la centaine de bénévoles, artistes et petites mains qui ont œuvré pour que la fête soit réussie. (Photos du pôt du 7 juin sur la prairie). Le festival des Murs à Pêches, c’est un moment qui permet de faire découvrir et le patrimoine unique des murs à pêches. C'est auss l’occasion d’une offre culturelles diversifiée musique, gastronomie végétale, théâtre, horticulture, sculpture etc. sur 3 jours à Montreuil. Ce festival est de plus en plus connu, de plus en plus reconnu.

Depuis 3 ans l'organisation du Festival repose sur l'énergie et dévouement de l'association « Le Fer à Coudre »

Or, l'association se trouve aujourd’hui en grande difficulté car elle doit trouver un local pour ses activités, faute de quoi elle devra nous quitter pour un lieu plus accueillant.

Le fer à coudre est à la recherche pressante d’un espace sur Montreuil.

Il faut impérativement et urgemment que la municipalité de Montreuil favorise l’atterrissage/enracinement  du fer à coudre dans la commune.


 

Pierre Mathon / avec Nicole Huvier

 

« Le fer à coudre », cheville ouvrière du festival des murs à pêches, doit avoir des locaux à Montreuil
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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 06:23
Murs à Pêches de Montreuil, la réponse de Razzy Hammadi

Voici le courrier du député sortant, et candidat à sa succession Razzy Hammadi (ps) en réponse à celui de la Fédération des Murs à Pêches.

 

Rappel : R. Hammadi, à la demande de l'association MAP (photo), est intervenu pour demander l'annulation du projet EIF.

Nous ne portons évidemment aucun jugement, le vote à ces élections législatives se fonde sur des critères plus larges. Cela dit, force est de constater que ses courriers ont semé une certaine pagaille dans la campagne électorale, disons une saine émulation ...


« Lundi, 5 juin 2017

Aux associations réunies pour la défense et la sauvegarde des Murs à Pêches,

Je m’adresse ici aux citoyen-ne-s, associations et conseils de quartiers mobilisés pour leur sauvegarde, leur animation, et le développement d’un esprit et d’une pratique d’appropriation citoyenne de ce qu’il faut considérer comme « un bien commun ».

Je n’aurai pas l’outrecuidance de rappeler ici, les engagements passés de l’ensemble des personnalités ou formations politiques à la veille d’échéances électorales précédentes lorsqu’il s’est agi d’exprimer une position sur cet enjeu primordial de notre patrimoine, et de son avenir.

Pour autant, je revendique, comme vous l’avez à chaque fois vérifié, être le seul à avoir gardé une ligne claire, cohérente, et assumée, et ce depuis le premier jour, avant même mon élection en tant que député de la 7ème circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bon, nous apprécions bien entendu ses démarches « in fine -. Certes, nous constatons que les décideurs municipaux sont, en dépit de leurs attaques verbales contre le Grand Paris, disons peu combattifs face aux appétits des promoteurs privés et s'ils ont mis en œuvre la réfection de quelques murs, c'est avec parcimonie. Le fait est que nous n'avons pas observé sauf en ces derniers temps de réelles préoccupations de la part des « politiques » pour la défense de ce joyau patrimonial que sont les Murs à Pêches. Ndlr)

Deux engagements qui sont autant de combats que nous avons continuellement partagé n’ont cessé d’être au coeur de mes mobilisations.

Premièrement, le site des Murs à Pêches doit faire l’objet d’une gestion concertée, transparente et démocratique. Cela passe par l’établissement d’un structure de gestion, d’animation et de programmation, qui mobilise une concertation permanente, transparente et démocratique. L’absence d’une telle organisation interdit de mon point de vue, toute décision concernant l’avenir des Murs à Pêches. Cette affirmation est d’autant plus légitime, qu’à l’écrit comme à l’oral toutes les forces politiques lors des dernières municipales s’étaient engagées sur ce point (Exact ! Ndlr). Le mensonge en politique n’a d’égal que le cynisme qui le justifie.

Deuxièmement, la sauvegarde et la sanctuarisation du site ne saurait être négociées à l’aune d’aménagements immobiliers décidés et défendus dans l’opacité et aux marges de la loi comme c’est le cas aujourd’hui. Ainsi, lorsque la municipalité de Montreuil, et son adjoint à l’urbanisme, défendent un aménagement immobilier « aux abords des Murs à Pêches », il faut toute votre mobilisation, ainsi que ma détermination pleine et entière, exprimée en direction de l’Etat et de ses représentants, pour que le Préfet rappelle les termes de la loi et les périmètres de l’ordre public, en signifiant que c’est bel et bien les sites patrimoniaux eux-mêmes qui sont concernés, et qu’ils nécessitent une autorisation de l’Etat, à l’inverse de ce qu’affirmait la municipalité (Également exact. Ndlr).

Le site internet de la fédération des Murs à Pêches, reprend avec objectivité, transparence, et exhaustivité, l’ensemble des actions et des prises de position de vos élu-e-s. Nos concitoyen-ne-s peuvent ainsi juger sur pièce. J’ai été le seul à défendre avec constance nos convictions communes, ainsi que les engagements pris devant vous, quelques fois en assumant la confrontation avec des élus issus de ma propre famille politique. Je vous ai ainsi clairement démontré qu’un parlementaire, dans le respect de l’autonomie et des l’indépendance des engagements de chacun, pouvait être un contre-poids sans être contreproductif.

Razzy Hammadi
Votre député. »

À suivre.

Pierre Mathon

Murs à Pêches de Montreuil, la réponse de Razzy Hammadi
Murs à Pêches de Montreuil, la réponse de Razzy Hammadi
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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 06:04
Murs à pêches : la réponse de JP Brard

Voici la réponse de JP Brard, ex-député-maire de Montreuil (et de sa suppléante prg) sur les Murs à Pêches. C'est beau ; que n'a-t-il pas mis en œuvre ce qu'il dit lorsqu'il était au pouvoir et en capacité de le mettre en œuvre … ?


 

« METTRE EN VALEUR LES TROIS GRANDS PARCS ET LES MURS À PÊCHES

REPONSE A LA FEDERATION DES MURS A PECHES,

7 JUIN 2017

 

Nos 3 grands parcs, les Murs à pêches, les squares, les jardins privés et partagés représentent à peu près plus de 10% de la superficie de la ville. C’est à peu près le ratio dont Montreuil a besoin pour pouvoir offrir environ 10m² d’espaces verts à chacun de ses habitants. Ces objectifs sont ceux énoncés par le SDRIF de 2013, selon les préconisations des spécialistes (urbanistes, écologues, etc.)

 

En même temps, le SDRIF encourage fortement la construction de logements (70 000 par an) dans la première couronne parisienne, à laquelle Montreuil appartient. La municipalité de Dominique Voynet a entériné ce choix en mettant tout en œuvre pour que Montreuil devienne à terme une ville de 150 000 habitants. Patrice Bessac avait promis lors de la campagne pour les municipales de 2014 de ramener le nombre de logements à 650 par an et on a découvert que le nombre de logements construits jusqu’en 2020 tournait autour de 900 par an (source départementale). (Aïe. Ndlr)

 

Ces deux objectifs sont complètement contradictoires l’un avec l’autre. Une densification aussi brutale de la ville obligerait à réduire le nombre d’espaces verts offerts aux habitants et à leur proposer un cadre de vie souffrant de toujours plus de promiscuité. Nous n’aurions alors plus les espaces de respiration dont nous avons tant besoin pour notre santé, notre bien-être et nos moments de détente et de loisirs. La poussée exponentielle des grues à Montreuil de jour en jour depuis maintenant bientôt 10 ans nous fait atteindre un point de non retour. Nous lutterons contre toutes les lois hypocrites qui font de la densification un argument écologique. (Bien vu. Ndlr)

 

Les solutions pour augmenter la part d’espaces verts dans les nouvelles constructions existent. Il s’agit entre autre des toitures et façades végétalisées, dont leur rôle est d’augmenter la biodiversité en ville, renforcer les trames vertes et bleues (c’est-à-dire les surfaces végétalisées ou les plans d’eau qui permettent aux espèces végétales et animales de se développer), augmenter l’efficacité thermique des constructions et limiter l’effet des îlots de chaleur pendant les périodes de forte chaleur. Ces solutions doivent être développées mais ne peuvent en aucun cas remplacer les espaces verts perméables en terre pleine qui jouent aussi un rôle très important dans la régulation des eaux de pluie. Nous proposerons des amendement et des projets de loi permettant d’aller encore plus loin, notamment dans les aides financières qui sont aujourd’hui uniquement destinées à la rénovation énergétique des logements. La qualité de vie doit aussi être un facteur d’investissement de la part de la puissance publique. Dans le cadre d’une loi de finance, un amendement avait été déposé et voté pour que la TVA des travaux entrepris dans les murs à pêches soit ramenée à 5,5%. Nous nous battrons donc pour que les travaux de végétalisation des immeubles donnent droit à un crédit d’impôt ou d’autres avantages fiscaux afin de donner une impulsion à l’amélioration de notre cadre de vie, souvent trop minéral.

 

 

LA PROTECTION DES MURS A PECHES (MAP)

 

Dans notre programme pour les municipales de 2014, nous nous étions engagés à mettre en révision le Plan Local d’Urbanisme afin d’aboutir à la protection réelle de notre cadre de vie et des Murs à Pêches.

 

En tant que député, je m’engage à présenter, dans le cadre d’un projet de loi sur la préservation de l’environnement, tous les amendements ayant pour but de défendre le territoire des Murs à Pêches. De plus, je m’engage à faire inscrire la totalité du périmètre reconnu par les associations au titre des Sites et Paysages.

 

Nous serons donc ambitieux quant à leur périmètre de protection en intégrant les parcelles qui n’ont pas été prise en compte par la municipalité de Dominique Voynet, ni Patrice Bessac. Nous reviendrons sur le projet d’aménager une place au croisement de la rue de Rosny et de la rue Saint-Just et protégerons cette entrée patrimoniale sur le site depuis la rue Danton et le centre ville.

 

Malgré la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la ligne 1 du Tram (T1), nous exigerons le déplacement du Site de Maintenance de Remisage (SMR). Nous demanderons au ministre de l’écologie d’intervenir dans les négociations avec le maire de Noisy-le-Sec afin que tram passe sur son territoire comme il l’a proposé par la plaine ouest en plein développement et non en plein centre-ville contre la volonté des habitants. Seule sa proposition par la plaine ouest pourra sauver les Murs à Pêches du site de maintenance et de remisage.

 

Afin de faire bénéficier les Montreuillois d’espaces verts animés, nous continuerons le travail avec les associations et les habitants pour réfléchir à la création d’un 4è parc d’intérêt national. Parc d’un genre nouveau, il devra prendre en compte la complexité des acteurs déjà en place, promouvoir les activités culturelles et économiques en lien avec la préservation patrimoniale de ce site, dont la vocation à terme est d’être classé auprès de l’UNESCO (Vaste projet qui nécessiterait du temps et des moyens : que cet arbre ne cache pas la forêt et ce qu'il faut faire ici et maintenant ... Ndlr), et le rendre accessible à tous, de Montreuil et d’ailleurs.

 

Dans une période où toute la société française est en émoi face à la position de Donald Trump qui a officiellement retiré son pays de la COP21, une telle réalisation devrait être un objectif national d’envergure car elle serait le symbole du vert prenant le dessus sur le gris de l’urbanisation galopante dans une des métropoles les plus denses du monde.

 

 

LE PATRIMOINE DE TOUS LES FRANCAIS

 

La préservation du site naturel des Murs à Pêches relève des aspirations patrimoniales, identitaires et environnementales de la part d’un nombre d’habitants de Montreuil. Un travail important a déjà été accompli grâce aux associations déjà sur place et il est temps que le député de notre circonscription joue un rôle moteur pour fédérer l’ensemble des initiatives afin d’aboutir à un projet commun capable de rayonner à en dehors même de la ville.

 

L’échelle nationale est plus que jamais nécessaire face à l’inaction de la précédente municipalité de Voynet qui a amputé une partie du site par le projet de piscine écologique et par la municipalité actuelle qui a vendu une partie du site à des promoteurs immobiliers dans le cadre de la concertation « Inventons la métropole » sans en avoir discuté avec les associations riveraines ! Le site des Murs à pêches est aujourd’hui finalement aussi menacé par le site de maintenance et de remisage du T1 dont le projet est bloqué mais qui risque de sacrifier encore un peu plus les MAP s’il était réalisé, dont une partie déjà protégée par arrêté !

 

Le site doit être connu de tous les Français et devenir un projet d’envergure nationale. L’inscription au titre des Site et Paysages sera un premier pas vers l’inscription au titre des Monuments Historiques. Nous devons être ambitieux afin de mobiliser les financements nationaux et européens.

 

Aujourd’hui, la protection du site n’est pas optimisée. Tous les outils juridiques à notre disposition n’ont pas été suffisamment exploités. Le but de la stratégie que nous proposons est de mettre le site en dehors des alternances politiques et de faire du site des Murs à Pêches un territoire géré de manière autonome, grâce à une structure administrative indépendante de la municipalité, dont la création doit être impulsée par l’Etat pour venir en aide aux associations qui sont réellement baladées par la municipalité et le département qui leur donnent des miettes alors que les gros morceaux sont destinés de façon insidieuse à l’urbanisme, comme le montre le projet dans l’usine EIF amorcé dans le cadre de « Inventons la métropole ».

 

Nous ferons voter une loi pour étendre l’extension des zones Naturelles et Agricoles au PLU en intégrant les parcelles qui n’ont pas été prises en compte lors de la dernière révision du PLU. Les parcelles récupérées du Site de maintenance et remisage affectés à des projets en relations avec les Murs à Pêches.

 

Nous ferons inscrire l’interdiction de démolir les MAP sur l’ensemble du site dans la loi (ou décret) définissant le périmètre protégé. Nous limiterons la constructibilité actuelle en faisant inscrire la totalité du site au titre des Monuments et Paysages (Bon, lorsqu'il était député-maire, il a fait exactement le contraire … Ndlr), et aussitôt en demandant l’inscription au titre des Monuments Historiques. L’inscription au titre des Sites et Paysages aura pour effet immédiat d’annuler le projet de l’usine EIF présenté dans le cadre de « Inventons la Métropole » qui est davantage un projet de spéculation immobilière que de mise en valeur d’un site patrimonial.

 

Pour préserver autant que possible les 10 derniers kilomètres de murs encore debout, nous définirons un plan de sauvegarde des murs sur 10 ans rendu possible par des emplois aidés et d’insertion (financés à 75% par l’Etat et à 25% par la ville) et la recherche active de subventions régionales et européennes (Fondation Patrimoine, Fonds Feder, …). L’Etat devra intervenir dans ce dossier car nous en ferons un projet national.

 

Nous mènerons les démarches auprès du Conseil Général pour qu’il accepte de voter le PAEN (Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains) afin de conforter le projet culturel et environnemental, et de bénéficier de subventions permettant de protéger et de restaurer la biodiversité du site et de développer les loisirs et une économie verte. Cela se fera nécessairement avec les services de l’état pour dépasser les querelles politiques locales qui obstruent la possibilité d’un projet viable.

 

Nous soutiendrons le travail d’inscription du site à l’UNESCO afin de donner une visibilité et un renom international à notre ville. Nous souhaitons qu’un jour la ville attire des touristes sur le site grâce à la renommée des Murs à Pêches. Nous mettrons en avant le site chaque fois que cela sera possible dans nos échanges avec les groupes d’amitié dans les autres pays européens et du monde.

 

 

LA REALISATION D’UN 4EME PARC           

 

Pour qu’un 4è parc puisse voir le jour, des moyens importants seront nécessaires. Je me battrai auprès des ministères compétents pour obtenir des financements permettant une exploitation plus étendue du site qui ne repose pas uniquement sur le bénévolat des associations.

 

Des actions doivent être menées pour sécuriser le site et l’ouvrir sur le quartier, soutenir les actions des associations, donner une visibilité des actions et du lieu à l’échelle de la ville, et enfin impliquer et y attirer les Montreuillois.

 

Dans le respect des populations présentes à Montreuil depuis bientôt un siècle, nous consoliderons la présence des populations du voyage souhaitant rester dans les MAP et relogerons les familles souhaitant les quitter.

 

En concertation avec les associations, nous nous battrons pour :

 

  • L’ouverture du passage des architectes, entre la Rue Pierre de Montreuil et l’Impasse Gobétue, entretenu par les services de la ville, afin de relier ces deux voies emblématique du site des Murs à Pêches. Ce sera un acte symbolique fort qui sera à la base de la création du 4è parc. Nous ouvrirons aussi progressivement certaines parcelles au public sous le contrôle de la régie et en concertation avec les associations pour en définir les modalités.

  • Nous demanderons au ministère de l’écologie d’étudier la possibilité de la remise à nu du ru (ou ruisseau) Gobétue. Ceci se fera dans un cadre beaucoup plus large qui aura pour but d’étudier la présence de l’eau dans la ville, notamment dans le projet d’éco-quartier Acacia que nous remettrons à plat et d’avenue paysagère le long du tram, jusqu’au parc des Beaumonts afin de cesser l’alimentation de la mare par de l’eau potable.

  • Le renforcement de la visibilité du site dans toute la ville. Ceci passera notamment par la mise en place d’une signalétique cohérente pour indiquer le site depuis le centre-ville et marquer les entrées sur les rues de Rosny, Saint-Just et Pierre de Montreuil.

 

 

LES ACTIVITES DANS LES MURS A PECHES

 

Nous soutiendrons toutes les initiatives liées à des projets culturels et horticoles. Les Murs à Pêches doivent être un lieu d’expérimentations et refléter la complexité des enjeux qui se jouent sur le site (environnementaux, historiques, patrimoniaux, économiques, urbains, culturel, artistiques, etc.). Nous porterons la vois des acteurs à l’Assemblée Nationale pour montrer le futur en train de se construire à Montreuil afin que la ville devienne un laboratoire national et reçoive des financements nationaux.

 

Nous nous sommes déjà battus auprès des ministres pour obtenir le premier scanner de l’hôpital, des financements pour son fonctionnement, une classe préparatoire scientifique, le centre civique d’étude du fait religieux, le centre dramatique national, le co-développement au Mali.

 

D’après les envies des acteurs et des habitants, et dans l’intérêt du développement du parc, il serait souhaitable de mutualiser et développer les activités culturelles et horticoles au sein d’un Observatoire des Murs à pêches. Cette maison sera à la fois une vitrine pour les pratiques et usages des Murs à Pêches et une plateforme de vente de produits (alimentaires et artisanaux) régionaux. La maison pourra servir à organiser des évènements « hors les murs » pour les institutions culturelles de la ville (Méliès, Théâtre, Conservatoire,…). De la même façon que nous avons obtenu le Centre Dramatique National, nous nous battrons pour cet équipement emblématique qui doit être pérenne et faire rayonner le territoire.

 

Cet observatoire doit devenir un creuset de culture pour tous les habitants de la ville, nous ferons en sorte d’associer les écoles dans le projet de mise en valeur du parc en créant une Maison de la Nature et des Sciences, où les enfants et jeunes de la ville seront sensibilisés aux sciences (pas uniquement naturelles) et aux enjeux environnementaux de la transition écologique que nous vivons.

 

Nous nous battrons enfin pour créer aussi un Espace animalier (Ferme Pédagogique) en vue d’accueillir les animaux de la ferme et mener des projets pédagogiques avec les écoles de la ville. Les enfants et les collégiens pourront dormir sur place et vivre quelques jours au rythme des animaux et des travaux de la ferme. Les activités de la ferme pourront aussi enseigner aux enfants les techniques horticoles qui ont été inventées dans les Murs à pêches.

 

Enfin, pour inscrire le parc dans la durée et rééquilibrer les infrastructures culturelles entre le Bas et le Haut-Montreuil, nous demanderons au Ministère de la Culture de lancer les études pour un Centre des Arts Urbains. Ces nouvelles pratiques artistiques sont très présentes dans notre ville et nous voulons qu’elles puissent s’y exprimer dans les meilleures conditions et leur offrir une vitrine pour présenter leurs travaux au public. Ce lieu sera ouvert aux enfants et jeunes de la ville qui pourront venir s’initier aux nouvelles formes d’expression artistique, qui contribueront au même titre que le conservatoire ou le théâtre aujourd’hui, à leur émancipation culturelle et individuelle. Que cet équipement se situe dans le Haut Montreuil est une nécessité pour le développement harmonieux du territoire municipal.

 

 

REMISE EN VALEUR DE LA BOUCLE DES 3 PARCS :

 

La création de ce parc à vocation nationale doit se faire par la remise en valeur de la boucle des trois parcs. Cela passe par des aménagements de l’espace public permettant de repérer un véritable circuit entre nos parcs. Il s’agit notamment de créer une signalétique appropriée pour les piétons et les cyclistes souhaitant l’emprunter. Elle devra aussi être indiquée depuis le reste de la ville comme un élément important à voir. Les aménagements concernent aussi la conception des espaces publics traversés par la boucle afin d’y intégrer les dispositifs permettant à la biodiversité de se développer (bordures de trottoirs plantés, terre pleine, noues, rigoles, nichoirs, etc.).

 

Pour que la boucle devienne un élément identifiable, il faudra favoriser sa convivialité grâce à l’installation de bancs, l’aménagement de placettes, l’installation de mobilier urbain connecté, ludique et pédagogique.

 

Ce projet devra trouver l’appui des instances nationales, notamment du ministère de l’écologie que nous n’hésiterons pas à occuper jusqu’à ce que nous ayons les financements nécessaires pour mettre en valeur notre patrimoine. Cela se fera en concertation avec les associations et les élus locaux afin de mettre en place une véritable stratégie sur le long terme mais avec des effets immédiats et durables qui seront à définir par les acteurs concernés. »

C'est beau. Mais bon, il a quand même été au pouvoir pendant … 29 ans.

Pierre Mathon

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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 12:46
Murs à pêches : la réponse d'Alexis Corbière

Voici, sur l'avenir des Murs à Pêches, la réponse du 1er juin à la lettre inter-associative d'Alexis Corbière, candidat mélenchoniste officiel dans la 7ème circonscription de Seine-Saint-Denis :

« Cher-e-s toutes et tous,

J’ai lu avec attention la lettre ouverte que vous adressez à l’ensemble des candidat-e-s aux législatives de Montreuil Bagnolet.

Dès la séquence présidentielle terminée, j’ai débuté les initiatives sur ces deux villes afin de rencontrer les habitant-e-s pour continuer à défendre le programme l’Avenir en Commun que j’ai porté avec Jean-Luc Mélenchon mais également pour m’imprégner des enjeux de ce territoire. Les Murs à Pêches à Montreuil, comme le Clos du même nom à Bagnolet font la richesse de notre patrimoine. J’en suis d’autant plus conscient depuis ma visite à vos côtés, l’une des toutes premières visites lorsque j’ai débuté ma campagne. J’ai habité cette ville, j’en avais entendu parler comme beaucoup. Ils ont été en effet longtemps fermés au public et à ses habitants des quartiers du haut, je vois bien le travail auquel vous œuvrez chaque jour pour la préservation de ce qu’il en reste, pour l’ouverture vers l’extérieur, et ce dans la diversité des associations rassemblées au sein de ce collectif. Je ne manquerai pas de vous visiter chacun, chacune lors du festival qui s’annonce dans quelques jours. Quelle énergie et quel labeur ! Oui à l’action citoyenne, oui à la concertation, oui à l’action politique qui vient en soutien des deux pré-requis que je viens d’énoncer

Et pour moi très franchement il ne s’agit pas d’une question locale. Comme de nombreux thèmes sur la défense des services publics dans nos villes et nos quartiers, le thème de l’écologie se défend nationalement. Je rappelle que le programme que je défends est celui de l’Avenir en Commun et des livrets thématiques qui le complètent. Sur l’écologie ce sont 7 livrets : la mer, la forêt, les énergies renouvelables, l’eau bien commun, l’objectif zéro déchet, l’agriculture et la planification écologique.

Pour l’objectif zéro déchet j’ai cru comprendre que le quartier Signac Murs A Pêches bénéficiera dès la rentrée prochaine de l’expérimentation mise en place par le territoire d’Est Ensemble. Ce n’est pas un hasard si ce quartier a été identifié comme tel pour travailler sur cet objectif.

La règle verte en quelques mots, c’est l’interdiction des destructions et le refus d’appropriation des écosystèmes, et notamment l’obligation d’un bilan écologique global pour tout projet d’aménagement comprenant ses conséquences en matière d’empreinte écologique et d’impacts sur la santé.


Il m’apparaît indispensable de prendre en compte de nouveaux indicateurs de progrès humains telles les actions sociales et culturelles, comme vous le faites, pour qualifier véritablement le niveau de bien-être et non pas s'appuyer sur la seule valeur marchande telle que définie par le produit intérieur brut actuellement. Je n’oublie pas la dimension économique déterminante pour la Seine-Saint-Denis, département le plus jeune de France métropolitaine, créateur et novateur, mais pas n’importe comment et dans le respect des acteurs présents à vos côtés, ceux de l’économie sociale et solidaire. Je ne les cite pas dans ce courrier, il me faudra les rencontrer et discuter avec eux. Je comprends la contradiction à laquelle ils doivent faire face aujourd’hui avec le seul projet qui leur est présenté : « Inventons la métropole ».

Je ne veux pas m’immiscer dans les affaires municipales
(Et pourtant, chacun sait que le projet EIF et autour est porté par la majorité municipale. Ndlr), comprenez-le. Je sais pouvoir compter sur quelques élu-e-s de la majorité qui me soutiennent et qui sont opposé-e-s à ce projet, à la fois pour le périmètre qui intègre une parcelle des Murs (Deux, sans compter le terrain non construit vers le rû Gobétue sur lequel la municipalité a inauguré la maison des murs à pêches. Ndlr) alors qu’à mon sens seul le site EIF suffisait et à la fois par manque de transparence et de visibilité donnée sur le « gain immobilier » aux promoteurs qui eux-mêmes ne savent pas trop jusqu’où aller dans leurs propositions. Celles et ceux qui m’accordent leur soutien sont les mêmes qui se sont exprimés en défaveur de la Métropole du Grand Paris que le gouvernement précédent a imposé comme soi-disant réforme institutionnelle. Nous sommes des fervents défenseurs de l’échelon communal et départemental.

Si la règle verte telle que nous la nommons est une des priorités politiques du programme écosocialiste que je porte, c'est parce que l’intérêt écologique doit primer sur l’intérêt économique. Pour les Murs à Pêches, l’enjeu c’est bien la préservation de notre biodiversité. Elle doit se réaliser collectivement, dans la concertation avec vous bénévoles et salariés, et avec la population.

Si je suis élu député le 18 juin prochain, je reviendrai vers vous pour que nous y travaillions ensemble.

Mes amitiés insoumises. 
»

Après les interventions de Razzy Hammadi (ps), les réponses de Pierre Serne (eelv), Gaylord Le Chequer (soutien pcf), et celle d'Alexis Corbière (fi), publiées sur ce blog, nous attendons encore quelques prises de position de candidatEs aux Législatives sur les murs à pêches ...

Pierre Mathon

Murs à pêches : la réponse d'Alexis Corbière
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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 12:29
Murs à pêches et candidatEs aux légsilatives : la réponse de Gaylord Le Chequer

La réponse, de Gaylord Le Chequer candidat à la députation, soutenu par le PCF, dans la 7ème circonscription de Seine-Saint-Denis, à la lettre ouverte de la Fédération des Murs à pêches (Bon le problème, c'est que comme adjoint-au-maire à l'urbanisme de Montreuil, il est directement responsable du projet d'urbanisation du Grand Paris - dit projet EIF, même si l'appel à projet porte aussi sur des parcelles classées et/ou non construites - et du PLU … L'affichage de bonnes intentions ne suffit pas) :

Voici la réponse, sans commentaire :

« J'ai bien reçu votre lettre adressée à l'ensemble des 21 candidats aux législatives dans notre circonscription. Vous me demandez mes engagements concernant les Murs à pêches.

C'est un sujet qui me tient à cœur. Depuis de longues années, j'ai participé aux débats dans les différentes municipalités qui se sont succédées dans notre ville concernant ce patrimoine. Pour de nombreuses raisons, ces débats n'ont fait que conforter un statu quo délétère pour les Murs à pêches.

Vous pointez fort justement certaines de ces causes dans votre lettre. Tout d'abord l'extrême diversité du site. Une diversité foncière avec des parcelles appartenant à différents propriétaires publics et privés ; une diversité des usages et des modes d'occupation de ce site et une diversité quant à l'état d'usure et d'accessibilité des murs.

Ensuite, un problème central que vous soulignez dans votre lettre, « la contraction des finances publiques », notamment des collectivités territoriales, qui rendent les projets publics d'envergure difficiles.

Enfin, la complexité de dégager une vision cohérente permettant de préserver le patrimoine tout en lui donnant le rayonnement et le développement qu'il mérite.

Je partage ces constats. Pour ce qui me concerne, ce qui a gelé l'action publique durant ces longues années ne peut être une fatalité. Il est possible d'atteindre ces objectifs de préservation, de rayonnement, de restitution de cet espace aux habitants de notre ville et du territoire. À cette fin, je pense, comme vous, qu'il est nécessaire d'impliquer les différents pouvoirs publics autour de ces objectifs, de les intéresser au devenir des Murs à pêches. Cela doit se faire en concertation avec les associations que vous représentez et avec les habitants.

Ceci est d’autant plus nécessaire que désormais, avec l’adoption de la loi NOTRe, les communes se voient dépossédées de leurs compétences en matière d’aménagement. Ainsi, si nous ne voulons pas que le devenir des Mûrs à pêches nous échappe, que le site soit, parcelle par parcelle, privatisé sans aucun contrôle citoyen et politique de proximité, il nous faut donner l’impulsion pour impliquer l’ensemble des collectivités parties prenantes et bien évidemment l’État. Ce n’est également qu’à cette condition que ce patrimoine précieux pour la ville de Montreuil rayonnera au-delà de nos frontières.


En tant qu'élu municipal, j'ai toujours œuvré en ce sens : renforcer les moyens de l’action publique et contenir la privatisation rampante du patrimoine. Vous proposez dans votre lettre différents moyens techniques (GIP, EPCC etc.) pour créer une sorte de partenariat public-privé afin d'investir dans les Murs à pêches.

Pour ma part, je pense qu'avant de réfléchir à la forme la plus efficace pour impliquer des fonds privés, comme vous le souhaitez, dans la réhabilitation des Murs à pêches, il est important de ne pas sauter l'étape d'une implication publique la plus large possible, ce qui est la première condition d'une garantie de maîtrise par les citoyens du devenir de ce bien commun.

C'est la raison pour laquelle le projet en cours « Inventons la Métropole », qui porte sur la réhabilitation d’un site industriel à l'entrée des Murs à pêches, est un pas important. Un projet impliquant la Métropole, le Territoire, le Département et la Ville qui donne lieu, tout au long de sa réalisation, à des consultations citoyennes. Ce projet, dont la philosophie d'ensemble est de donner une plus grande visibilité aux activités culturelles, à l’agriculture urbaine, à l’économie sociale et solidaire, ne peut qu'aller dans le bon sens, c’est à dire celui de la préservation, du rayonnement et de la valorisation culturelle du site. J'y suis favorable. Je m'engage à ce qu'il soit mené conformément à cet esprit. Pour ce qui concerne la vision d’ensemble des Murs à pêches, l'envergure du site, la complexité des actions publiques nécessaires à sa préservation et la nécessité de tout mener en concertation implique que personne ne peut avoir une vision a priori de ce que serait ce devenir. La contribution du Conseil de quartier Signac-Mûrs à pêches, proposée lors de l’élaboration du PADD de la ville de Montreuil, et reprise dans ce document, est pour moi une excellente base de travail.

Député, je m’engage à soutenir le Maire de Montreuil, le Conseiller municipal délé- gué à l’avenir des Mûrs à Pêches, les élu-e-s locaux et les citoyen-ne-s engagé- e-s pour la défense et la promotion du site, sur la base du travail mené à partir du PADD de la Ville de Montreuil, récemment adopté par Est Ensemble. A vos côtés, et aux côtés des élu-e-s, j'agirai en faveur d'une plus grande implication des pouvoirs publics.

Député, je poursuivrai notre combat pour une construction métropolitaine plus dé- mocratique et plus respectueuse des habitants et de leur cadre de vie. A ce sujet je vous confirme la position que j'avais défendu publiquement dès nombre 2014 : "Qu'ont donc à redouter ces députés qui ont voté ce modèle du Grand Paris et la loi NOTRe qui en découle ? De davantage de proximité démocratique ? Les élus locaux sont non moins légitimes que les députés, pour s'exprimer sur la réalité de leurs territoires et faire valoir les besoins des habitants de Paris et de sa région. De nombreux exemples de travail en commun existent, entre départements et régions, dans les communautés d'agglomération ou au travers de syndicats intercommunaux. »

Député, je m'engage à élaborer avec vous toutes les actions parlementaires qui permettront de favoriser la préservation et le rayonnement des Murs à pêches.

Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire en l’expression de mes meilleurs sentiments »

Un article consacrés sur ce blog à la lettre ouverte de J.Ch. Nègre, où il est aussi question de G. Le Chequer : http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2017/06/murs-a-peches-de-montreuil-ca-chauffe-sur-le-projet-eif-echange-de-courriers.html

Pierre Mathon

Murs à pêches et candidatEs aux légsilatives : la réponse de Gaylord Le Chequer
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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 17:22
J'ai croisé ce samedi Pierre Serne au Festival des Murs à Pêches

J'ai croisé ce samedi Pierre Serne au Festival des Murs à Pêches



Voici la position de Pierre Serne, candidat eelv dans la 7ème circonscription (Bagnolet-Montreuil )de Seine Saint-Denis, concernant les murs à pêches de Montreuil. Dans un souci d'information, nous la reproduisons sur notre blog (avec des commentaires) :

 

« Voici ma réponse envoyée au collectif d'associations défendant les Murs à Pêches à Montreuil et qui interpelle les candidat-e-s aux législatives dans le cadre de la campagne actuelle.

Bonjour,
les Murs à Pêches sont un patrimoine historique et naturel exceptionnel qui doit, par principe, être préservé et protégé. C'est même pour notre territoire et au-delà un bien commun qui nécessite une gestion collective innovante et une attention majeure.
(Bon, au plan des principes c'est « parfait ». C'est même pas mal, même si dans les faits, les députés ne jouent pas un grand rôle en ce qui concerne le devenir des Murs à pêches. Par ailleurs, on peut se demander pourquoi après 6 ans de gestion municipale écolo à Montreuil, les Murs à pêches n'ont pas été sauvés … Ndlr)

Je connais bien les Murs et leur histoire, les menaces qui pèsent sur eux, les aléas de leur gestion administrative et politique ces dernières décennies. Il se trouve que c'est l'un des premiers dossiers que m'a confié Dominique Voynet quand j'ai rejoint son cabinet au ministère de l'environnement (On ne remerciera jamais assez la ministre de l'environnement de l'époque et son staff pour ce classement, même partiel, mais la vérité nous oblige à dire qu'à l'époque, sans les associations, leurs initiatives et leur pression constructive - en particulier de MAP -, rien n'aurait été possible. Ndlr) : la négociation, terrible et acharnée, du périmètre le plus large possible pour le classement des MAP (Finalement 8,5 hectares ont été classées alors que les fonctionnaires des sites en proposaient 16,5. Ndlr). J'ai lutté pendant des mois avec le préfet pour arracher, dixième d'hectare par dixième d'hectare, le classement, parfois en devant remonter au créneau sur des parties qu'on pensait gagnées mais que le maire de l'époque (pas besoin je pense de préciser) reprenait au préfet pour la promotion immobilière. (Bon, il semble que, depuis, JP Brard – puique c'est de lui qu'il s'agit - ait évolué, mais ceci est une autre histoire … et une autre époque ...Ndlr)
Avant même d'avoir mis un pied aux MAP, la Ferme du Moultou était pour moi un objet de souci et de combat quotidien dans mon travail au ministère...
Je sais donc très bien la pression qui pèse sur cet espace unique, je sais combien sa protection est un enjeu de vigilance permanent, je sais sa fragilité et je sais les convoitises que ces hectares suscitent.
(C'est la raison pour laquelle il faut être intraitable dans la défese de ce joyau et c'est pourquoi les associations doivent pouvoir compter sur des éluEs convaincuEs et déterminéEs. Ndlr)
Pour que les choses soient claires, une fois pour toutes, je serai toujours au côté des protecteurs des espaces naturels (et je dirais même végétaux pour éviter les failles éventuelles) des MAP. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut figer dans un statu quo total l'ensemble du site, qu'il ne faut pas y toucher. Des espaces (notamment les friches industrielles ou ceux qui sont devenus au fil du temps des décharges sauvages) nécessitent une remise en état, une dépollution, une mise en valeur. D'autres, construits, non végétaux, doivent être dépollués, nettoyés, mis en valeur pour et avec les habitant-e-s et les associations. Donc dans la concertation et la transparence et même une forme de cogestion que nous portons dans notre programme pour ces élections législatives à travers la proposition de la création d'un GIP ad hoc associant institutions, associations, représentant-e-s des habitant-e-s.
De ce point de vue, la gestion de l'appel à projet de la Métropole concernant le site EIF est forcément insatisfaisante et inquiétante.
(Il est clai que cet appel à projets du Grand Paris-Est Ensemble et mairie de Montreuil), destiné à construire des logements en dépit d'un laïus qui s'la pète et à vendre des terrains à construire à des promoteurs est « forcément » « insatsfaisant et inquiétant ». Il était vicié à la base et chacunE a pu constater que non seulement les éluEs de Montreuil - y compris les éluEs eelv - ne l'ont pas dénoncé mais ils-elles y ont même collaboré ent proposant des terrains dont certains étaient classés et/ou non construits. Ndlr) S'il nous paraît important que le site industriel construit soit dépollué et remis en valeur, occupé par des porteurs de projets locaux, en revanche tous les espaces végétaux, naturels, non construits, du périmètre faisant l'objet de l'appel à projet, parcelles classées à l'évidence (la légalité même de leur inscription dans l'appel à projet est douteuse) mais aussi les autres, autour de l'ancienne usine, doivent impérativement être préservés comme espaces non construits et naturels, quitte à les dépolluer et les remettre en état. Il faut que la poursuite de cet appel à projet revoit le périmètre concerné, prenne en compte bien plus les habitant-e-s et les associations, soit un modèle de préservation des parcelles végétales. On en est loin à ce stade.
Je me battrai pour cela, y compris en mobilisant les élu-e-s concerné-e-s tant à Montreuil qu'à Est Ensemble, au département et à la Métropole. C'est clair, net et écrit. Je suis prêt à en rendre compte mois après mois si besoin.
Et puisque l'on doit crever les abcès qui semblent parfois subsister, je sais que l'on me reproche, parfois, la construction du Site de Maintenance et de Remisage (SMR) du tramway T1 prolongé vers Val de Fontenay. C'est une histoire complexe mais qui a été subi plus que voulu par les écologistes tant à Montreuil qu'au STIF (où je siégeais pendant une partie de l'époque). La solution que nous souhaitions était à Romainville. Nous n'avons pas pu l'imposer face au veto de la maire de Romainville qui siégeait elle aussi au STIF et bénéficiait d'un rapport de force plus favorable pour dire les choses un peu crûment
(Merci de ces explications, mais ce que les acteurs-actrices associatifs-associatives ont retenu, c'est précisément l'incapacité des éluEs écolos de créer ce rapport des forces. Ndlr) . Une fois la solution montreuilloise décidée au STIF (et dont la seule option de blocage alors signifiait le blocage de tout le projet de prolongement du tram) nous avons fait pression maximale, notamment sur le STIF et le RATP, pour minimiser l'impact sur les MAP et pour maximiser l'insertion paysagère. Je ne dirai pas que c'est un dossier exemplaire évidemment. Mais en l'occurrence je continue de penser qu'il ne fallait pas bloquer l'avancée du prolongement du tramway déjà tellement handicapé par l'attitude du maire de Noisy-le-Sec.
Je reste bien entendu disponible pour tout complément ou éclaircissement. 
Bien cordialement et merci pour le travail que vous menez, parfois depuis si longtemps, pour protéger notre patrimoine naturel et historique. 
Pierre Serne
Candidat écologiste et citoyen dans la 7e circonscription de Seine Saint Denis.

cc Pierre Mathon et Vincent Léon »

Merci à Pierre Serne de me mentionner : il est vrai que lors de notre rencontre impromptue au Festival des Map ce samedi, je l'avais fortement incité à mettre sa position sur les murs à pêches par écrit.

Pierre Mathon

 

 

Au Jardin Guinguette de la Dhuys-Bagnolet le 27 mai
Au Jardin Guinguette de la Dhuys-Bagnolet le 27 mai
Au Jardin Guinguette de la Dhuys-Bagnolet le 27 mai

Au Jardin Guinguette de la Dhuys-Bagnolet le 27 mai

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 11:12
J.-Ch. Nègre dans la maison des map (qui doit être supprimée dans le cadre du projet EIF) ce samedi 3 juin

J.-Ch. Nègre dans la maison des map (qui doit être supprimée dans le cadre du projet EIF) ce samedi 3 juin

« Nous avons pris connaissance de la lettre ouverte de Monsieur Nègre en date du 1er juin portant sur la reconversion du site EIF au sein des Murs à Pêches, dans le cadre l’appel à projet « Inventons la Métropole » lancé par la Métropole du Grand Paris.

Comme le rappelle ce courrier le cahier des charges imposé aux candidats intègre plusieurs dimensions qui en sont la colonne vertébrale :

  • « le projet doit être concerté avec tous les acteurs pour respecter l’histoire du site des Murs à Pêches

  • les Collectivités impliquées (Ville, Est Ensemble, Département) considèrent que le projet constitue une porte d’entrée sur le site

  • consolidant en cela à la fois la vocation de l’usine, notamment dans le domaine de l’économie sociale et solidaire

  • et permettant de développer des activités agricoles et culturelles en résonance avec l’ensemble du site ».

Nous pouvons citer d’autres passages de l’appel à projet extrêmement clairs :

  • « la transformation du site doit être catalyseur de la valorisation patrimoniale, culture, agricole des Murs à Pêches

  • le site s’inscrit dans le projet plus global porté sur le développement de l’agriculture urbaine et d’animation culturelle, en particulier autour de son patrimoine historique et paysager ».

 

Aujourd’hui, trois candidats ont été retenus et sont en train d’élaborer leur projet, voire d’animer un processus de concertation.

Aujourd’hui aussi, par son courrier à l’un des candidats – courrier dont M. Nègre est également destinataire - la Société Régionale d’Horticulture de Montreuil (SRHM) acteur associatif fortement engagé dans le présent et l’avenir du site explique pourquoi elle se met en retrait de la participation proposée dans laquelle elle était pourtant prête à jouer le jeu, malgré ses réserves initiales sur le bien fondé de l’appel à projet métropolitain.

En effet, à l’issue de plusieurs réunions, il apparaît que les objectifs de l’appel à projet ne sont pas pris en compte sur le fond. Les groupements candidats, comme leur nom l’indique, sont l’association de plusieurs entités, le volet construction (en l’occurrence de logements prévu sur la partie Est du site) source de rentabilité, comme la valorisation financière attendue du site d’activités, restent caractéristiques de la logique qui prévaut et montrent tous les signes d’un désintérêt – dans le cas présent parlons même d’un choix - de la dimension exemplaire du lieu, pourtant clairement constitutive de l’appel à projet.

Fondamentalement, n’est pas intégré dans les objectifs du constructeur mentionné par la SRHM le projet comme « catalyseur de la valorisation patrimoniale, culturelle et agricole du quartier des Murs à Pêches, territoire emblématique de l’histoire horticole du plateau de Montreuil ». N’apparaît pas non plus ce qui, hormis son implantation géographique – ce qui serait un argument cynique - ferait du projet une « entrée sur les Murs à Pêches ». Parmi les experts mis autour de la table par le groupement ne figure aucun organisme ou spécialiste de l’agriculture, ou agriculture urbaine. Autrement dit, de « résonance », point.

Par ailleurs, la dimension collaborative pour une co-construction du projet apparaît obérée par l’existence d’un choix de gestion du site d’ores et déjà fixé par le constructeur.

Les contradictions et décalages mis en évidence dans le processus dont fait état la SRHM doivent constituer une alerte amenant la Ville et ses partenaires institutionnels à en tirer les enseignements. Nous disons qu’en l’état, les candidats présentant des projets sacrifiant certains des objectifs énoncés dans l’appel à projet et accompagnant le processus d’une concertation sans effets structurels ne sauraient être retenus à terme.

La lettre ouverte de M. Nègre rappelle les volontés d’exemplarité de la Ville de Montreuil, partagées par les Collectivité partenaires du projet, telles que l’appel à projet les expose. Nous attendons de votre part des impulsions fortes pour que les conséquences soient tirées du constat que nous faisons aujourd’hui. Nous proposons notamment que soit prolongée cette période d’élaboration en différant la date fixée pour le dépôt définitif des projets, ce qui permettra aux candidats de bonne volonté d’intégrer toutes les exigences de l’appel à projet. Il y va de la confiance des habitants et acteurs du site.

Dans l’attente des suites qui seront données à ce courrier, veuillez croire, Monsieur le Maire, en nos salutations cordiales et citoyennes. »

À suivre.

Pierre Mathon

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 11:04
Oh des map protégés en bordure de la parcelle EIF ...

Oh des map protégés en bordure de la parcelle EIF ...



Nous publions ci-dessous pour votre information la lettre ouverte du 1er juin de JCh Nègre (la « pravda* » selon le camarade Nègre), suivi du courrier du 4 juin en réponse du conseil de quartier P. Signac-Murs à Pêches (Avec quelques premiers commentaires et en attendant les réactions d'autres personnes impliquées) :

La lettre ouverte de J.-Ch Nègre :

« La vérité, rien que la vérité mais toute la vérité sur les Murs à pêches, après les polémiques alimentées par Razzy Hammadi.(La vérité si je mens … Ndlr)

 

Vous avez pu le constater à maintes reprises, sur différents sujets, durant ces cinq dernières années, le député Razzy Hammadi a régulièrement pris de grandes libertés avec la vérité (Quel curieux politicien-Lol. Ndlr) ! En campagne électorale depuis quelques mois, son agitation du moment porte sur la défense des Murs à pêches,ce patrimoine précieux de la ville de Montreuil, réserve de biodiversité au cœur de la métropole du Grand Paris (Un véritable joyau au cœur de la zone dense, qui devrait être respecté dans son intégralité. Ndlr). Il use encore de la même méthode : travestir la réalité, dissimuler l’essentiel des arguments du débat. Peut-être est-ce parce qu’il ne connaît pas ce dossier et qu’il a quelques difficultés à défendre la position qui a été la sienne lorsqu’il a voté la loi NOTRe à l’Assemblée nationale ? Cette loi prive désormais les communes de leurs compétencesen matière d’aménagement et d’urbanisme (Certes, mais dans le cas concret des Murs-à-Pêches et des parcelles EIF, c'est quand même la Ville de Montreuil qui a lancé l 'affaire et a toujours la main. Ndlr), qui ont été transférées aux Territoires et à la Métropole du Grand Paris, livrant ainsi à la spéculation immobilière des pans entiers de nos villes, sans aucune maîtrise par les élus locaux. Ou peut-être est-ce parce qu'il hésite à assumer les mauvais coups qu'il a portés à nos droits en votant et en soutenant les mesures réactionnaires du gouvernement Hollande-Valls : la déchéance de nationalité, la loi Travail, etc. Pour un bon éclairage de tous, il est à présent nécessaire de rétablir la vérité sur les Murs à pêches. Voici les faits point par point  :
• M. Hammadi a écrit au préfet de la Seine-Saint-Denis à deux reprises pour protester contre l’inscription du site de l’usine EIF et de ses abords dans l’appel à projets « Inventons la Métropole ». Il a adressé copie de ces courriers à l’ancienne ministre Ségolène Royal, au préfet de la région Ile-de-France et au président de la métropole du Grand Paris. A présent, il s’en remet à une vigilance du ministreNicolas Hulot afin qu’il prenne position pour la défense et la préservation du site. A ce jour, ces lettres sont restées sans autre réponse que des accusés de réception
(Ce n'est pas exact: Ndlr). Le préfet de la Seine-Saint-Denis s'est récemment adressé au maire de Montreuil pour préciser que le site repéré pour cet appel à projets comportait deux parcelles classées au titre des « sites et du paysage » (Nous serions intéressés d'avoir copie de ce courrier qui confirme qu'en plus du fait que figure un terrain – proposé pour diverses initiatives - sur lequel la municipalité de Montreuil a ouvert -en grandes pompes - « la maison des murs à pêches », il y a bien sur le site proposé par la municipalité de Montreuil deux parcelles classées à ne pas urbaniser. Ndlr) . Y a-t-il un lien de cause à effet ? J'en doute. Quoi qu'il en soit, cette particularité du site a bien été prise en compte par la Ville dès le dépôt de la candidature et, pour bien clarifier les choses, une rencontre a été organisée entre les trois groupements concourant à l'appel à projets et l’architecte des Bâtiments de France accompagnée de l’inspectrice des sites. Quelles réalités recouvrent exactement les allégations de M. Hammadi, lorsqu’il insinue que l’action de la majorité municipale dans les Murs à pêches est de nature à compromettre la préservation du site ? • Dans son courrier au préfet en date du 7 février 2017, il indique que l’aménagement prévu dans le cadre de l’appel à projets: « Inventons la Métropole » « remettrait en cause la sanctuarisation de ce site exceptionnel et patrimonialement classé » (C'est pourtant malheureusement exact. Ndlr) et, plus loin, qu’une partie des deux hectares du site serait « dédiée à de la promotion immobilière » (C'est effectivement un des « risques » de cette opération fort opaque. Ndlr). Tout cela n’est que mensonges ! Au contraire, la ville de Montreuil, son maire et les élus de la majorité développent, avec les représentants des habitants et des associations implantées sur le site, différentes actions pour valoriser le site des Murs à pêches et les préserver de la dégradation. Ils agissent pour y favoriser de nouveaux usages, tout en assurant leur ouverture au plus grand nombre. (C'est sans doute pourquoi ce projet est resté secret avant qu'il n'éclate au grand jour devant la réaction citoyenne et associative. Ndlr)

Le projet inscrit dans « Inventons la métropole » participe pleinement de cette démarche

Ainsi que l’ont signifié les présidents d’Est Ensemble et du Département, tous deux membres du Parti socialiste, comme Razzy Hammadi, et le vice-président EELV de la Métropole (Ah, mon brave monsieur, les contradictions et les turpitudes des politicards … Ndlr): l’avenir des Murs à pêches se construit par l’action commune de toutes les collectivités parties prenantes. C’est d'autant plus vrai que les ressources de la Ville sont insuffisantes au regard des actions à mener pour sauvegarder le site et en assurer le rayonnement.
• L’usine EIF, patrimoine historique du passé industriel de Montreuil, propriété de l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France, devait être mise en vente en 2018. En inscrivant ce site dans l’appel à projet de la Métropole, la Ville a fait le choix d'imposer aux opérateurs une réhabilitation de l’usine et de réaliser un projet concerté avec tous les acteurs pour respecter l’histoire du site des Murs à pêches
(Pourquoi, alors, y avoir ajouté, « pour faire bon poids » ces terrains classés et d'autres ayant vocation à rester non construits ? Ndlr). En élargissantle périmètre d’intervention à d'autres parcelles de part et d'autre de l’usine, les collectivités partenaires de l’appel à projet ont considéré qu’il existait là une possibilité de créer une porte d’entrée du site des Murs à pêches. Cela consolide à la fois la vocation de l’usine, notamment dans le domaine de l’économie sociale et solidaire , et permet de développer des activités agricoles et culturelles en résonance avec l’ensemble du site (Bon les projets bétonnants conduits par les promoteurs - choisis pour cela ! - ne vont pas « vraiment » dans ce sens. Ndlr). Nous sommes donc bien loin d’un concours d’architectes ou de promoteurs immobiliers qui proposeraient un aménagement du site guidé par leurs propres intérêts spéculatifs ! ( Si l'on remet la phrase en positif, c'est parfait … Ndlr) Au contraire c’est un effort sans précédent pour intégrer ce site industriel dans le périmètre des Murs à pêches, avec des projets visant à valoriser et à développer leur vocation patrimoniale.
• Par ailleurs, quand M. Hammadi écrit, dans son courrier du 27 mars, qu’« aucune délibération n’a été votée, que ce soit au niveau de l’établissement public territorial Est Ensemble ou de la municipalité », il déforme à nouveau la vérité. Car, si les modalités du concours « Inventons la Métropole » ne rendent pas obligatoire les délibérations des instances territoriales et municipales
(Ah la « démocratie bourgeoise » ne rendait pas obligatoire la délibération du conseil municipal … Ndlr), ce projet a bien été présenté et adopté par les membres des bureaux exécutifs du Territoire et de la Ville (Les éxécutifs d'instances désignées au 2ème degré auraient voté … Façon comme une autre pour M. Nègre de démentir les propos péremptoires de sa phrase précédente. Ndlr), tous deux composés d’élus, y compris appartenant à sa sensibilité politique ! Enfin, lorsqu’il indique que la Ville fait l’impasse sur la concertation avec les habitants et les associations, il commet à nouveau une erreur (Pas « vraiment » non .... Ndlr) Car, compte tenu de la complexité de ce projet, et à la demande expresse de la municipalité (et devant la bronca associative et citoyenne … Ndlr), la Métropole a fait évoluer les modalités du concours pour permettre une meilleure (Très très insuffisante ! Ndlr) association des acteurs locaux . C’est ainsi que le choix du lauréat retenu pour l’aménagement du site sera, outre la qualité du projet et sa conformité avec les orientations données par la Ville, établi en fonction de la démarche de co-élaboration proposée avec les utilisateurs du site, les associations et les habitants.
• Les dernières gesticulations de Razzi Hammadi sur les Murs à pêches témoignent de sa mauvaise foi ou de son manque de connaissance, mais, il semble également qu’il aitla mémoire courte ! Candidat malchanceux aux élections municipales, il proclamait dans son programme : « Nous n’excluons pas que des aménagements puissent être proposés, de préférence en bordure du site, et uniquement pour des équipements servant à la préservation et à la valorisation de ce patrimoine. » Je souhaite très solennellement inviter M. Hammadi à venir participer aux nombreuses réunions de concertation pour prendre connaissance de la réalité de ce projet innovant, écoresponsable qu’il ne connaît que par ouï-dire
(À la réunion où les 3 promoteurs étaient censés présenter leurs projets, les éluEs de la majorité éxécutive de Montreuil étaient absentEs … Bon de toutes façons, il n'y avait rien à voir. Ndlr). Les élu-e-s Front de gauche, socialistes et EEVL qui travaillent ensemble autour de l’objectif enthousiasmant de donner aux Murs à pêches le rayonnement qu’ils méritent seraient également disponibles pour lui apporter les informations supplémentaires qu'il souhaiterait obtenir. Cela permettrait d'éviter des controverses stériles qui n'aident pas à avancer sereinement dans la réalisation de ce
travail utile et d’intérêt général.
 
Jean-Charles Nègre Conseiller délégué à l’avenir des Murs à pêches Vice-président d’Est Ensemble à l’aménagement durable Conseiller métropolitain »
(Bon on a très bien compris que J.-Ch. Nègre ne soutenait pas Razzy Hammadi – nous non plus d'ailleurs - et était très impliqué dans la campagne électorale de G. Le Chequer … - tiens, il est adjoint au maire à l'urbanisme et ne dit rien -. Pour le reste, bla bla bla … Ndlr)

 

La réponse, envoyée le 4 juin, par le conseil de quartier Paul Signac-Murs à Pêches au Maire de Montreuil avec copie à M. Jean-Charles Nègre, est – disons - très diplomatique. Mais bon, on y lit quand même que « la dimension collaborative pour une co-construction du projet apparaît obérée par l’existence d’un choix de gestion du site d’ores et déjà fixé par le constructeur. » . Bref :

 

(publié dans un autre article faute de place ...)


À suivre.

Pierre Mathon

 

 * Le journal officiel du parti communiste de l'URSS s'appelait « la Pravda », la Vérité en russe ...


 

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 20:49
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017
Premières photos du festival de Map 2017

Le 17ème festival des murs à pêches c'est parti, il ne reste que demain.

En attendant, quelques photos, prises aujourd'hui au cours d'une rapide visite.

Pierre Mathon

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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 14:17
Festival 2017 des Murs à Pêches de Montreuil les 2-3-4 juin 2017

Le Festival 2017 des Murs à Pêches de Montreuil, c'est ce week-end de la Pentecôte : https://mursapeches.wordpress.com/2017/05/24/festival-des-murs-à-pêches

Le festival des Murs à Pêches aura lieu du vendredi 2 juin au dimanche 4 juin. Voici le programme !

Plus d’informations : https://federationmursapeches.jimdo.com/

Festival 2017 des Murs à Pêches de Montreuil les 2-3-4 juin 2017
Festival 2017 des Murs à Pêches de Montreuil les 2-3-4 juin 2017
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