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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 15:00
Piétons à Vancouver

Une photo d'un passage piéton de Vancouver.


A suivre à Bagnolet ?

Pierre Mathon

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 20:47
Quand Joël attend le bus …

N’en déplaise à certains, qui se prennent pour de grands esprits, sur ce blog, nous nous préoccupons des petits détails (pas si petits) qui frappent les personnes dans leur vie quotidienne.

Ainsi, en ce dimanche 24 juillet au jardin, Joël se mit à écrire une « Lettre ouverte aux gens responsables des transports RATP, des arrêts d’autobus, des zones d’ombre et des Anciens à trois jambes ». Humour grinçant ass
uré :

« Depuis quelques temps, les Abribus sont en train de changer. À Paris, les sièges en métal (glacés l’hiver, bouillants l’été) sont remplacés – petitement par une matière plastique douce et blanche qui reste – quoi que réduite – agréable en toutes saisons ;

À Bagnolet, il faut avoir fait un stage de cinq ans en Inde pour pouvoir s’asseoir sur les quatre montants restants. Si les sièges sont remis ce sont les mêmes qu’avant, glacés / brûlants.
Quel est l’ingénieux ingénieur qui a pensé à l’ombre. Attendre 20 minutes un bus qui n’arrive pas en plein soleil n’est pas sympathique pour les usagers, n’est pas agréable à moins d’être complètement gelé !
D’autre part les nouveaux conducteurs de bus se prennent souvent pour des anciens de Paris-Dakar. Sur certains nouveaux bus, le signal pour demander l’arrêt est situé au-delà des sièges prioritaires, si bien qu’il faut risquer la fracture du col du fémur pour sonner. Les bus ressemblent de plus en plus aux Urgences des hôpitaux et aux bateaux en pleine tempête.
Est-ce pour supprimer plus rapidement les vieux et les estropiés ?
Les sièges prioritaires sont souvent occupés par les jeunes qui débutent dans la profession de la vie et sont déjà fatigués, ce qui se comprend.
Pour finir j’ai lu l’affiche demandant aux bénévoles de s’occuper des « Anciens », s’il y avait la canicule. J’étais prêt à participer en tant que bénévole et j’ai soudain réalisé que j’avais 75 ans !

L’avenir est dans le bénévolat ! Plus de feuilles d’impôts, plus de déclarations oubliées, plus de TVA, voilà l’avenir, soulagé …

Un conseil, si vous voulez faire un bon voyage, dites « Bonjour » … des fois les chauffeurs répondent et puis payez … Deux euros un ticket c’est pas cher quand on a oublié sa carte Navigo ! C’est beaucoup plus cher si l’on passe élégamment, l’air indifférent. Après une longue pratique, j’ai appris par les rumeurs que les stations d’autobus avaient trois responsables : la RATP, la Société J.-C. Decaux et la commune … (Bon, là nous nous sentons obligéEs – face aux rumeurs - de préciser que si la commune est concernée par tout ce qui se passe sur son territoire, elle ne gère pas les « abribus
» de la RATP. Ndlr) »


Puis Joël se met à délirer à partir de sa pratique d’usager de la RATP :

« Il y a un projet : lorsque les bus sont trop pleins et qu’il faut se diriger au fond (si l’on peut), le groupe le plus près du fond sera prié de descendre et d’attendre le bus suivant.

Quant à ceux qui montent par la porte du milieu, les mains dans les poches et de plus sans payer, ils seront soumis au supplice du Pal, comme en Turquie : « agréable au début mais pas à la fin »aurait dit Victor Hugo.
Bien sûr que les invalides en chariot et poussettes seront les bienvenus si les progénitures ne poussent pas de cris.

Une question m’empêche de dormir parfois : comment font les chauffeurs d’autobus pour faire pipi ou faire la « grosse commission » ou les deux lorsqu’ils sont en service ?

Parmi les projets futurs, les autobus seront équipés de toilettes, d’un bar avec journaux ; le matin petit déjeuner gratuit, vers dix-sept heures, apéritif-concert jusqu’à 21 heures. Ces nouveaux bus seront bien sûr à « impériale ». A l’arrière seront soudés douze « vélib » pour les plus audacieux.

On n’arrête pas le progrès, sauf aux feux rouges.

Fait
à 17 h le 24 juillet 2016 »

Hier, à 20:28 · YouTube ·

On en est là...

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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 08:21
Le train ne doit pas abandonner les territoires !

Eelv communique ce 25 juillet :

« Que le train n’abandonne pas les territoires !

L’État et la SNCF ont annoncé que la compagnie nationale allait cesser de faire circuler la moitié des trains de nuit à l’automne 2016, et d’autres trains Intercités dès 2017. Non pas parce qu’ils ne répondent pas à la demande des citoyens, mais parce que leur coût d’exploitation, trop élevé, ne serait plus assez couvert par le prix des billets, déjà plus chers que ceux des cars Macron ou du covoiturage.

Pourtant, des exemples nous montrent qu’avec un peu de volonté politique, il existe de nombreuses solutions pour maintenir une offre de qualité :
– par la région Occitanie, qui semble prête à conventionner avec la SNCF pour que les trains de nuit qui passent à Toulouse continuent à desservir aussi la Côte Vermeille ;
– par la région Normandie, qui s’engage à prendre en charge les trains la reliant à la capitale pour peu que l’État et la SNCF renouvelle les voies ferrées et le matériel roulant ;
– par la SNCF elle-même qui a commencé, au même tarif, à relever la qualité de service du Paris-Nice par des voitures-couchettes russes de plus grand confort.

Les solutions passent aussi par la maîtrise des coûts de production du train français (aujourd’hui 30% plus cher que le train allemand), le développement de partenariats internationaux et inter-régionaux, et même des régies régionales de transport pour préserver, rénover et utiliser pleinement le potentiel de notre réseau ferré.

Faire cela, c’est permettre de mieux desservir tous les territoires, c’est garantir un service public accessible à tous et partout : vallées de montagne, sites touristiques éloignés, zones cotières, etc. C’est aussi mettre en valeur notre patrimoine et les magnifiques lignes qui sillonnent la France.

Faire cela, c’est se donner les moyens de tenir les engagements de la France pour le climat : moins de trains, c’est plus de voitures et d’avions. Le train de nuit, tout particulièrement pour les liaisons internationales, reste la meilleure alternative à l’avion.

Alors oui, plutôt que de soutenir des aéroports ou d’encourager les autocars, osons le rail, de jour comme de nuit, et développons, comme en Allemagne, une offre de trains de qualité à prix raisonnable sur tout le territoire !

Europe Écologie Les Verts et la Fédération des élu-es verts et écologistes (FEVE) exigent que l’État revienne sur sa décision d’arrêter de soutenir les trains de nuits, et encouragent vivement les régions et tous les acteurs locaux à s’investir pour le développement des trains Intercités, si utiles à leur territoire et à leurs habitant-e-s.

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-paroles nationaux
Catherine Hervieu, présidente de la Fédération des élu-e-s verts et écologistes »

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 12:57
Nous empruntons la photo d’un télescaphe à "Romainville-Sud" …
Nous empruntons la photo d’un télescaphe à "Romainville-Sud" …

Le Parisien.FR du11 juillet 2016 détaille projets de téléphériques à l’étude en Ile-de-France. Rectification : celui envisagé à Bagnolet n’est plus à l’étude, ce qui montre le caractère approximatif de cet article. Mais bon, c’est l’été. Avant, on nous servait le monstre du Loch Ness …


« Laure Parny|11 juillet 2016,

Et si dans quelques années les usagers franciliens passaient aussi facilement d’un métro à un téléphérique que d’un RER à un bus aujourd’hui ? Le scénario qui pouvait encore paraître farfelu il y a quelques années commence à faire son chemin.

Ce mercredi, le syndicat des transports d’Ile-de-France adopte enfin le dossier d’objectifs et de caractéristiques principales du Téléval. Soit le feu vert à la création de ce qui sera bientôt le premier téléphérique d’Ile-de-France, entre la Pointe du Lac à Créteil et Bois Mattar à Villeneuve-Saint-Georges. Un projet initié dans le Val-de-Marne et qui fait déjà des envieux.

Jusqu’à présent plutôt frileux sur ce type de projet, le Stif, et sa nouvelle majorité à droite, a donc décidé d’aller plus loin et de lancer des « études de préfaisabilité » sur 12 autres téléphériques envisageables. « Tous ne sont pas du tout à l’état de projet, certains sont seulement des idées lancées par des élus locaux pour lesquels nous avons vraiment besoin de vérifier la pertinence, de voir si c’est réalisable et finançable », nuance Stéphane Beaudet, vice-président LR de la région chargé des transports.

p>Le transport urbain par câble connaît un véritable essor ces dernières années. Les projets de Londres ou de Brest donnent des idées à certains élus. Il faut dire que c’est un mode qui peut s’avérer assez économique quand il faut franchir des obstacles, qu’il s’agisse de dénivelés importants, de passages de cours d’eau ou d’autoroutes à plusieurs voies. « Mais il n’est pas question de céder à un effet de mode, nous travaillons de façon pragmatique, insiste Stéphane Beaudet. Nous intégrerons désormais ce mode de transport dans nos possibilités de réponse aux problématiques de transport. Il faut une justification urbaine pour être sûr que le transport par câble est le plus adapté. C’est plus cher qu’un bus, mais moins qu’un tramway, il faut l’envisager dans certains cas. »

Le Stif a déjà fait une croix, du moins dans un avenir proche, sur le projet parisien un temps envisagé entre Gare de Lyon et Gare d’Austerlitz.

Le Téléval du Val-de-Marne, lui, a déjà été renommé Câble A par le Stif. Une façon claire de laisser la porte ouverte aux futurs Câbles B, C, D… qui pourraient voir le jour.

Les tracés qui vont être passés à la loupe

Voici les 12 projets que la Région va étudier pour voir s’il est pertinent de les réaliser en transport par câble dans les prochaines années.

En Essonne

Sur le Plateau de Saclay, le projet est de relier la gare RER du Guichet à Orsay, dans la vallée, à la future station de métro du Moulon, sur le plateau de Saclay, à Gif. Un escalier mécanique est également envisagé entre la gare RER B de Lozère à Palaiseau et le nouveau quartier de l’École polytechnique. Dans le cadre de la reconversion de la base aérienne de Brétigny (où sont attendus à terme 10 000 emplois), un projet de téléphérique est prévu pour relier les gares RER de Brétigny (ligne C) et d’Évry (ligne D). En cas de feu vert, la mise en fonction est prévue entre 2020 et 2025.

Dans les Yvelines

Cinq projets vont être étudiés. Tous ont été évoqués par l’actuelle présidente (LR) de la région, Valérie Pécresse, lors de sa campagne. Seul un semble émaner des maires. Sur le projet Les Mureaux - Meulan : « Nous faisons partie des villes pionnières. Nous travaillons afin de relier la future gare Eole des Mureaux à la Ferme du Paradis de Meulan sur l’autre rive de la Seine », confie François Garay, le maire (DVG) des Mureaux. Un projet qui devrait voir le jour entre 2025 et 2030 selon l’édile et permettre de transporter 20 000 voyageurs par heure. En revanche, pour les liaisons Epône-Gargenville, Achères-Conflans-Sainte-Honorine, Orgeval-Poissy-Chanteloup et Mantes-Limay, les élus locaux semblent découvrir les projets. « Je ne sais même pas où il pourrait avoir lieu, assure Jean Lemaire, le maire (SE) de Gargenville. Je me pose des questions techniques : il va falloir enjamber deux bras de Seine, construire des parkings sur les deux rives. » Même son de cloche à Mantes-la-Jolie où l’idée d’un téléphérique Mantes - Limay semble toutefois séduire les élus.

Dans le Val-d’Oise

Reliant Roissy à Goussainville, le téléphérique pourrait s’appeler le « Roissyphérique », et relierait la zone d’activités de l’aéroport de Roissy, le parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et Goussainville, en moins d’une demi-heure. Le projet a été présenté en février à Valérie Pécresse et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif).

Dans les Hauts-de-Seine

Le projet reliant La Défense à La Garenne-Colombes est inconnu des élus locaux. En revanche il y a deux ans, l’idée d’un téléphérique partant du quartier d’affaire avait bien ressurgi mais celui-ci aboutissait au quartier et la gare des Groues, à Nanterre après avoir desservi notamment la Grande Arche et l’Arena 92. En ce qui concerne le projet de Pont-de-Sèvres à Vélizy, le tracé de 6 km relierait Boulogne à Vélizy (78) à l’horizon 2019-2020 afin de soulager la N 118, totalement saturée. Le projet est budgété à 100 M€ pour une durée de traversée de 17 minutes et 8 000 personnes transportées à l’heure dans des cabines de 35 places. La gare de départ devrait se situer à Boulogne, en correspondance avec la ligne 9 du métro, le tramway T2 et les lignes de bus boulonnaises. L’arrivée se trouvera à proximité du centre commercial Vélizy 2 où arrive le tramway T6.

En Seine-Saint-Denis

À Bagnolet, le projet de remontée mécanique, à l’étude depuis 2007, est censé relier le métro Gallieni (Ligne 3) aux hauteurs de La Noue, un quartier à cheval entre Bagnolet et Montreuil. Coût estimé : 20 M€. Il pourrait transporter 10000 voyageurs. Du côté de Bobigny-Romainville, le téléphérique irait du carrefour de La Folie à Bobigny à la mairie de Romainville. Il est question de faire voyager plus de 10000 personnes par jour. Le coût des travaux est estimé à 40 M€.(Qu’est devenu le projet de téléphérique en zigzag d’Est Ensemble évoqué il y a quelques mois entre les Lilas, Noisy-le-sec et Romainville ? Ndlr)

leparisien.fr »
Pourtant, et contrairement aux apparences et aux attitudes démagogiques de certainEs décideurEs et commenta–teurs-trices, le téléphérique peut être un mode de transport en commun, adapté, efficace et relativement économique en milieu urbain.

Pierre Mathon

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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 12:02
La rue J Jaurès en juillet 2013
La rue J Jaurès en juillet 2013

Un article de Sébastien Thomas dans le Parisien.fr du 12 juin relance le débat au sujet d’un éventuel passage du tramway T1 en voie unique dans un tronçon particulièrement étroit de la rue noiséenne commerçante Jean Jaurès … Je me souviens que cette option du croisement des trams sur cette courte distance était envisagée par le regretté Gérard Massip, spécialiste associatif des transports en commun.

Bon, rien n’est dit sur une éventuelle piétonisation de la rue … Encore un effort et ça va passer.

À suivre.

L’a
rticle du Parisien.FR :

« Noisy-le-Sec : le T1 sera-t-il prolongé sur un rail unique ?


Noisy-le-Sec. Pour son prolongement par la rue Jean-Jaurès, le T1 (ici à son terminus actuel à la gare) pourrait circuler sur une voie unique. Une solution acceptable pour le maire Laurent Rivoire, jusque-là opposé à ce tracé.(LP/S.T.)

Sébastien Thomas

Le tramway T1 atteindra-t-il un jour la ville de Fontenay-sous-Bois (Val de Marne) ? Chaque mois apporte son lot de scénarios possibles. Alors que, ces derniers temps, était évoquée la disparition pure et simple de ce prolongement controversé depuis Noisy-le-Sec, voilà maintenant que revient sur la table une proposition faite à l’époque par le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France) puis retirée par la suite : le rail unique par la rue Jean-Jaurès. Mais avant d’avoir l’assentiment de tous, le parcours est encore semé d’embûches.

Ce scénario de la voie unique rue Jean-Jaurès a au moins le mérite de ne pas essuyer un non catégorique de la part de Laurent Rivoire, le maire (UDI) de Noisy-le-Sec. L’élu a toujours été vent debout contre le passage à doubles rails dans cette rue commerçante et a défendu un tracé alternatif, par la plaine Ouest. Aujourd’hui, il reconnaît que ce parcours n’est plus trop d'actualité et admet que cette nouvelle solution paraît un peu plus acceptable puisqu’elle reprend la voie du bus 05.

Mais l’élu pose ses conditions. «Je voudrais notamment que, pour des questions de sécurité, les rames circulent sur batteries à cet endroit et non à l’aide de caténaires, détaille-t-il. Je souhaite également que le Stif reconstitue les places de stationnement qu’il va faire disparaître ».

Le maire veut un référendum

L’élu réclame aussi le rapport de sécurité des pompiers afin de savoir s’ils sont en mesure d’intervenir en cas d’incendie. « Dans tous les cas, je lancerai un référendum afin de savoir ce qu’en pensent les commerçants », promet l’édile.

De son côté, la région confirme travailler sur un tel scénario. « Le Stif est chargé de lancer des études de faisabilité », souligne-t-on au cabinet de la présidente (LR) Valérie Pécresse, sans plus de précision. Il faut reconnaître que cette dernière n’a pas une grande marge de manœuvre. En effet, si elle a annoncé, pendant la campagne, revoir tous les tracés possibles, elle n’a jamais laissé entendre qu’elle abandonnerait le projet.

Les coûts risquent de s’envoler

Beaucoup de questions restent toutefois en suspens. A commencer par celle de la fluidité. Car qui dit voie unique, dit également des trams moins souvent. Par ailleurs, l’utilisation de batteries au lieu de caténaires risque aussi de changer la donne financière. Il faut rappeler que le prolongement, dans sa version doubles rails, coûterait entre 400 et 450 M€ pour un peu moins de 8 km. Soit près de 70 M€ du kilomètre, ce qui en ferait le tramway le plus cher de France. Les nouvelles études risquent donc de retarder un peu plus le projet et de voir son coût s’envoler encore.

Le département, qui finance une partie du projet, espère enfin un lancement des travaux. « Nous avions proposé la solution de la voie unique à l’époque mais le Stif et la RATP nous avaient dit que c’était techniquement impossible, souligne un proche du dossier au département, un brin ironique. Ravi de voir que la technologie a évolué. »

Les principaux acteurs seront de toute façon fixés rapidement sur les intentions réelles de la région, puisque celle-ci doit signer une nouvelle convention financière, d’ici fin juin, permettant au département de racheter les maisons situées sur le parcours du T1.

Leparisien.fr »

Pierre Mathon

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 12:26
Démarrage d’une « Vélo-école » du 20ème etc. : appel à financement participatif

Apprendre aux adultes qui ne l’ont pas appris enfant à faire du vélo – en ville -, quelle belle aventure utile et écologique. Tout notre soutien à Anne-Lise, dont nous relayons l’appel à financement participatif de la future vélo-école du 20ème + Bagnolet-Les Lilas-Le Pré-Saint-Gervais-Montreuil-Romainville-Pantin :
https://www.helloasso.com/associations/velo-ecole-du-20eme/collectes/soutien-au-demarrage-de-la-velo-ecole-du-20eme


« Soutien au démarrage de la vélo-école du 20ème

par Vélo Ecole du 20ème

acheter les premiers vélos, un peu d'outillage, des antivols, des gilets jaunes, louer un espace de stockage sécurisé...

Présentation du projet
Une vélo-école a besoin d'un minimum de moyens pour débuter, achat de vélos adaptés à la morphologie adulte, d'outillage, d'antivols, de gilets jaunes marqués pour signaler la présence d'apprentis aux autres usagers de la rue. Il est important également de pouvoir ranger les vélos dans un espace abrité et sécurisé.

Origine du projet
Bénévole de longue date de la Cyclofficine et de vélo-écoles en banlieue, je vais proposer une vélo-école à petite échelle, de proximité, abordable financièrement, aux habitants de mon quartier. J'ai été très surprise en découvrant Paris, de trouver bon nombre d'adultes qui ne savaient pas faire de vélo, je me suis formée à cette pédagogie bien particulière pendant 2 ans et demi, et je souhaite à présent transmettre ce savoir-faire, autant aux personnes désireuses de maitriser la pratique du vélo, du vélo en ville, surtout, qu'à d'autres futurs moniteurs.

A quoi servira l'argent collecté ?
l'argent collecté servira à l'équipement de base décrit dans la présentation du projet. Un vélo pliant, outil indispensable pour la toute première étape de l'apprentissage, coûte environ 200 euros. Pour que les vélos soient entretenus correctement, un outillage de base est nécessaire, il faut compter 400 euros pour disposer d'outils solides.

Notre équipe
Nous sommes quelques personnes déjà formées à cette pédagogie particulière, tous désireux de transmettre notre savoir-faire, et sommes prêts à en former davantage.

Nos particularités
Nous ne souhaitons pas entrer dans la compétition du plus grand nombre d'élèves formés par année.
Par rapport à ce qui peut se pratiquer par ailleurs, nous souhaitons proposer un accompagnement véritablement personnalisé, dans une ambiance conviviale, et allons donc limiter à 6 le nombre d'élèves par cours, afin que chacun puisse progresser à son rythme.
Nos cours seront à un tarif très abordable, afin que l'argent ne soit pas un frein. 40 euros pour 10 leçons de 2 heures, (dont 10 euros d'adhésion à l'association), et si l'élève souhaite continuer à suivre des cours, il pourra s'inscrire pour 10 leçons supplémentaires moyennant 20 euros.
Nous mettrons l'accent sur la pratique du vélo en ville et ses contraintes, nous proposerons des parcours type et des exercices d'orientation à l'échelle de l'arrondissement et du quartier élargi de l'est parisien (Bagnolet, Les Lilas, Montreuil, Romainville, Pré Saint Gervais, Pantin...) »

Démarrage d’une « Vélo-école » du 20ème etc. : appel à financement participatif
Démarrage d’une « Vélo-école » du 20ème etc. : appel à financement participatif
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 16:44
Noisy-le-Sec, en octobre. Les travaux de dévoiement sont toujours en cours mais personne ne sait encore si le tracé actuel sera validé par le conseil régional.  (LP/J.-G.B.)
Noisy-le-Sec, en octobre. Les travaux de dévoiement sont toujours en cours mais personne ne sait encore si le tracé actuel sera validé par le conseil régional. (LP/J.-G.B.)

Avec la victoire de la droite aux dernières élections régionales, la donne a changé pour le tracé du prolongement de la ligne T1 du tramway. Le Parisien 93 y consacre une large place ce lundi 7 mars.*

Notre avis.

Personnellement, - je ne l’ai jamais caché – ma préférence va (allait) à un passage par une rue Jean Jaurès piétonnisée et commerçante. Par ailleurs, la position de l’équipe régionale précédente (qui entendait tout faire passer – y compris les voitures - dans la rue étroite) rend (rendait) plus que délicat ce passage et en tant que militant de la cause des murs-à-pêches, je ne pouvais que constater le manque de volonté politique de la Région (et des autres décideurs) pour localiser les ateliers du tramway (le "SMR" : "Site de Maintenance et de Remisage") ailleurs que dans les murs à pêches avec le résultat évident de les défigurer.

Il y a donc une nouvelle donne, avec la victoire électorale de Pécresse ainsi que la présence à Bobigny et à Noisy-le-Sec de deux municipalités de droite. La ligne T1, si elle est (si elle était) prolongée un jour, ne passera (it) plus par la rue Jean Jaurès mais par la Folie et l’avenue du parc, où elle confortera (it) une densification immobilière portée par la droite et la gauche régionales.

Bref, c’est sans hésitation que je prends ma casquette de défenseur des murs à pêches et que je me concentre sur la possible réalisation du SMR à Noisy-le-Sec dans un secteur adapté à cet usage et conformément aux engagements du conseil munici
pal de Noisy-le-Sec.

Pierre Mathon

* « Le prolongement du T1 cherche encore sa voie

Opposé au tracé prévu pour relier sa ville à Val-de-Fontenay, le maire (UDI) en appelle à la nouvelle présidente de région (LR). En attendant, le chantier avance peu...

Nouvel épisode pour le prolongement du T1 de la gare RER de Noisy-le-Sec à Val-de-Fontenay (Val-de-Marne). Huit mois après le lancement des travaux préparatoires, le chantier avance plutôt lentement. (...) ».

Sébastien Thomas | 07 Mars 2016

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 17:27
« Indemnité kilométrique vélo (IKV) : elle arrive enfin, mais avec une portée limitée ! »

Longtemps attendu, le décret fixant les conditions de versement d’une indemnité kilométrique vélo vient de paraître : mesure encourageante mais très encadrée ! Le communiqué du mercredi 17 février 2016 de France Nature Environnement : mobilité

« Dans le contexte actuel de multiples crises : énergétique, environnementale, mais aussi économique et sociale, développer le vélo rapidement et ambitieusement aurait bien des atouts. Sobre en énergie et n’émettant aucune pollution, le vélo combattrait efficacement l’épidémie de sédentarité, participant à combler les déficits de sécurité sociale. Accessible et simple, il réduirait les inégalités face à la mobilité quotidienne. Convivial et ouvert, il favoriserait l’attractivité de nos territoires. Économe en matières premières, il permettrait de réduire les importations (notamment de produits pétroliers) et de créer des emplois locaux. Bon marché, il démultiplierait l’efficacité des transports en commun en périphérie et contribuerait à les désengorger en ville dense.

Une mesure très attendue, qui a prouvé son efficacité

En 2014, l’expérimentation d’une Indemnité Kilométrique vélo (IKV) pour les trajets domicile-travail sur un échantillon de dix mille salariés a permis de doubler en six mois le nombre de salariés cyclistes (1). Introduite dans la Loi de Transition Énergétique, l’IKV est enfin applicable : un décret publié le 12 février en fixe le montant et les conditions d’application.

Si son montant est correct, 25 centimes par km parcouru, son impact reste considérablement réduit, le décret ajoutant de nouvelles conditions restrictives à celles déjà imposées dans la Loi de finances rectifi- cative adoptée en décembre (2).

200 € correspondent à 800 kilomètres par an, soit à une distance domicile-travail d’à peine 2 km sur une moyenne de 200 allers-retours dans l’année. Or, des distances de 4-5 km (15-20 minutes de pédalage) pour aller au travail à vélo sont courantes, encore plus avec la forte croissance du vélo à assistance élec- trique et le développement des itinéraires cyclables.

En plus du plafonnement kilométrique annuel, l’IKV est non cumulable avec un abonnement TC qui couvrirait un trajet similaire : à première vue logique, cette mesure est perverse. En effet, elle empêche l’indemnisation d’un rabattement à vélo vers un mode rapide (tramway, métro, RER) dès lors qu’un bus, même lent ou peu cadencé, couvre le même trajet, éliminant ainsi l’opportunité du choix du vélo en fonc- tion des horaires, de la météo ou des perturbations de trafic...

Trop de conditions et de contraintes :

- l’IKV est facultative et limitée aux seules entreprises privées,
- l’IKV est exonérée de cotisations sociales (pour l’employeur) et d’imposition sur le revenu (pour le salarié) dans la limite d’un plafond annuel de 200 €,
- le cumul de l’IKV avec la prise en charge de l’abonnement aux transports en commun est limité au seul rabattement vers la station la plus proche.

La complémentarité vélo-transport en commun peut prendre diverses formes. Le salarié doit pouvoir choisir son mode de transport. Avoir ce choix est un argument qui peut convaincre bien des « autosolistes » de réduire l’usage de leur voiture, au profit d’un cocktail transport aux proportions variables.

Un effort, nous y étions presque ! Salariés, entreprises, malgré ses imperfections, adoptez massivement l’IKV. De leur côté, les signataires de cette tribune s’engagent à faire pression sur le plan d’actions mobili- tés actives numéro 2, en cours d’élaboration, pour rectifier le tir : rendre l’IKV obligatoire, cumulable, moins plafonnée et ouverte à tous, notamment aux fonctionnaires.

Tous à vélo !

(1) étude de l'Ademe, Janvier 2015 "Evaluation de la mise en œuvre expérimentale de l’indemnité kilométrique pour les vélos"
(2) Le 8 décembre dernier, une très large #InterKoalitionVélo avait refusé le rétropédalage du gouvernement, qui intervenait en pleine COP21, sur les engagements issus de la loi LTE en terme de promotion des déplacements quotidiens à vélo.

21 organisations signataires :

Agir pour l’environnement
Aguidon Plus
Altinnova
Association française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes (AF3V)
Comité de Promotion du Vélo (CPV)
Cyclable
Cyclable Entreprises
European Cyclists’ Fédération (ECF)
Fédération des Acteurs des Plans de Mobilité (FAPM)
Fédération Française de CycloTourisme (FFCT)
Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT)
Fédération Nationale du Commerce et de la Réparation du Cycle et du Motocycle (FNCRM)
Fédération Professionnelle des entreprises du Sport & des loisirs (FPS)
France Nature Environnement (FNE)
L’Heureux Cyclage
Moniteurs Cyclistes Français (MCF)
Mountain Bikers Foundation (MBF)
Réseau Action Climat France (RAC-F)
Respire
Rue de l’Avenir
Union Nationale de l’Industrie du Vélo (UNIVELO). »

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 17:44
La Vélorution et la ferme de Colombes

Nous avions annoncé la « vélorution » qui s’est rendue ce samedi 6 février à la ferme de Colombes pour marquer sa solidarité.

Il y a eu environ 300 participantEs. Photos.

Merci à An
ne-Lise.

Pierre Mathon

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/07/a-colombes-la-lutte-d-une-ferme-urbaine-contre-un-parking_4860995_3244.html

La Vélorution et la ferme de Colombes
La Vélorution et la ferme de Colombes
La Vélorution et la ferme de Colombes
La Vélorution et la ferme de Colombes
La Vélorution et la ferme de Colombes
La Vélorution et la ferme de Colombes
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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 17:21
La Vélorution de samedi 6 février fera République-Colombes !

Vive la Vélorution : « Éteignez vos moteurs ! Respirez le bonheur ! »

Les cyclistes en ville qui manifestent tous les mois pour réclamer la rue pour les cyclistes et autres non-motorisé·e·s (et les trottoirs pour les piéton·ne·s) se donnent rendez-vous ce samedi 6 février à 14H place de la république pour aller jusqu’à Colombes, soutenir la ferme potagère de Colombes, condamnée par les bétonn
eurs.

À peine l’année 2015 terminée sur la COP21…, les bétonnages en tout genre repartent « de plus laide ». À la ZAD de Notre Dame des Landes bien sûr, mais aussi en Île-de-France.


À Colombes (92), c’est une ferme potagère associative qui devrait céder la place à un parking provisoire !

Vélorution va donc soutenir cette alternative urba
ine :

« Des légumes, pas du bitume
Des alternatives, pas des magouilles spéculatives
Des jardings, pas des parkings
Le futur, c’est sans la v
oiture. »

Sans votre soutien, l’Agrocité est amenée à être remplacée par un parking temporaire. Ce projet, exposé à la COP21, à la Biennale de Venise et au Pavillon de l’Arsenal est non seulement pionnier en termes d’agriculture urbaine et de solidarité, mais rassemble également plus de 400 usagers, permettant de produire 3 tonnes de végétaux issus de l’agriculture biologique par an. Pourtant, la décision de l’ordonnance de justice en référé du 30 décembre 2015 demande à l’Agrocité de disparaître d’ici mars 2016 !

C’est le moment de sortir son vélo et de se joindre à eux :

« VENEZ NOMBREU·X·SES, NOUS DÉFENDONS BIEN PLUS QUE DES SALADES !
POUR UNE VILLE PLUS ÉCOLOGIQUE ET PLUS CONVIVIALE »

Pierre Mathon

La Vélorution de samedi 6 février fera République-Colombes !
La Vélorution de samedi 6 février fera République-Colombes !
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