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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
En Vert et avec tous                                            

Archives

AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 09:20
Le loup, coupable idéal ?

Communiqué du 2 mars 2017 de France Nature Environnement :

« Le loup, coupable idéal ?

Suite à la signature d’un manifeste contre le loup mardi dernier, au salon de l’agriculture, le mouvement France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité et l’association FERUS déplorent que le loup continue à faire ainsi l’objet d’effets d’annonce et tiennent à rétablir la vérité : accuser cette espèce de tous les maux n’apportera aucune solution aux problèmes structurels de l'élevage ovin, et alimentera au contraire les tensions.

Non, le loup n’a pas été réintroduit en France

Après avoir été chassé par l’homme, c’est naturellement et sans intervention humaine que le loup est revenu en France à partir de la population préservée d’Italie. Affirmer le contraire est une contre-vérité scientifique qui nourrit les clivages, nuit à la réflexion ainsi qu’à la recherche sereine de solutions durables. C’est par un processus naturel lié à sa biologie que le loup est revenu en France, et c’est bien son éradication passée qui a amené l’ensemble des Etats européens à protéger cette espèce menacée d’extinction.

La population de loups est loin d’être sur la voie d’une invasion de notre pays. Les derniers chiffres de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage montrent que cette population compte aujourd’hui autour de 300 individus. Même si le nombre de meutes continue d’augmenter, les effectifs de loups au niveau national sont stables depuis mars 2014, soit pour la 3ème année consécutive. Il ne faut pas oublier que le seuil suffisant identifié par les biologistes pour garantir la viabilité de la population n’est pas encore atteint.

Le loup, bouc émissaire de la crise de la filière ovine

La baisse des effectifs ovins est régulière depuis vingt ans, notamment en raison des difficultés de débouchés sur les marchés. Au lieu de multiplier les effets d’annonce autour de « solutions » purement démagogiques, il convient de se poser les bonnes questions : quelles sont les causes structurelles de la crise de la filière ovine ? Quel est l’impact réel du loup sur cette crise ? Pense-t-on réellement que la filière ovine serait sauvée du fait de l’absence du loup ?

Le dialogue au cœur des solutions pour une cohabitation

Attention aux caricatures : nos associations ont toujours soutenu la cause du pastoralisme alpin face aux évolutions de la politique agricole nationale et européenne qui la menacent bien plus que le retour d’un grand prédateur, essentiel à l’évolution et la restauration des écosystèmes.

Nous dénonçons régulièrement la mauvaise gestion du dossier « loup » par l’Etat, qui ne montre aucune réelle volonté d’instaurer une politique à long terme favorable à une coexistence apaisée et pérenne avec cette espèce protégée. Nous nous inscrivons depuis toujours dans une démarche de dialogue avec les éleveurs et militons pour que l’État apporte une aide concrète et adaptée aux réalités des territoires.

Nous dénonçons par contre les solutions démagogiques et impraticables : le déclassement du loup n’éviterait pas à notre pays d’avoir à garantir le bon état de conservation de l’espèce ; déclarer des territoires "hors loups" ne correspond à aucune disposition applicable concrètement.

Plutôt que de préparer une chasse massive du loup, les aides de l’État et des collectivités devraient être ciblées sur l’amélioration et l’innovation en matière de moyens de protection, afin qu’ils soient mieux adaptés aux différents modes de conduite des élevages et enrichis des nouvelles connaissances sur le comportement des loups en système pastoral. »

 

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 16:49
Dites NON à l’abattage de 4 loups supplémentaires
Le ministère de l’environnement souhaite autoriser par deux nouveaux arrêtés la destruction de 4 loups supplémentaires. 33 loups ont déjà été tués sur les 36 autorisés jusque-là. Il faut absolument s’opposer à cette décision de détruire toujours plus de loups alors qu’aucune évaluation n’est faite quant aux effets de cette « gestion par la destruction » sur la baisse de la prédation et sur la viabilité de la population de loups.

Ce 3 février 2017, France Nature Environnement vous invite à vous opposer à cette décision de tuer 4 loups de plus en participant à la consultation du public ouverte jusqu’au 21 février 2017.


Rappel des faits

Pour la saison 2016-2017, 36 loups pouvaient être détruits, et à partir du 32ème abattu, seuls étaient autorisés les tirs de loups à l’approche de troupeaux, soit les tirs de défense. Sauf que les tirs de loup n’ont pas été réservés qu’aux situations de prédation les plus critiques et conformes au cadre dérogatoire, et donc le plafond maximal de 33 loups était déjà atteint avant la fin de l’année 2016.

Aussi, pour "tenir" jusqu’à la fin de la saison fixée au 30 juin 2017, le ministère souhaite faire passer le nombre de loups pouvant être tués de 36 à 40 loups.

Il est à noter que le Conseil national de protection de la nature a rendu à une très large majorité, un avis défavorable à ces deux projets d'arrêtés de tuer 4 loups de plus.

Comment participer à la consultation ?

Rendez-vous sur la page web de la consultation et postez votre commentaire (en bas de l'article, bouton « déposez votre commentaire »). Pour vous aider à rédiger votre réponse, France Nature Environnement a préparé ci-dessous quelques arguments. Seulement, pensez à reformuler car les copier-coller risquent de ne pas être pris en compte dans cette consultation.

Quelques arguments à développer pour marquer votre opposition :

- le ministère n’a mis aucune précaution dans la gestion parcimonieuse du nombre de loups pouvant être détruits. Aucune consigne n’est venue rappeler que les tirs du loup ne devaient concerner que les cas de prédation les plus critiques sur des troupeaux protégés.

- le ministère soutient que le plafond maximal de 36 loups est fixé sur la base d’éléments scientifiques garantissant que le bon état de conservation du loup ne sera pas remis en cause : il n’est donc pas acceptable de faire évoluer le nombre de loups à détruire en cours d’année, sauf à admettre que soit l’évaluation scientifique est peu robuste, que soit l’Etat choisit de ne pas en tenir compte ;

- selon les modélisation mathématique fournies par l’État, on constate qu’en passant de 36 + 4 = 40 loups, les risques que l’espèce régresse ou stagne s’élèvent autour de 71 % : ceci représente de la part de la France un manquement à l’obligation communautaire de protection du loup et de maintien de la population dans un état de conservation favorable et un manquement à ses propres engagements pris dans le Plan Loup en cours (voir infra)

- les données fournies par l’Office national de la chasse donnent ces dernières années, un nombre moyen de loups de 301 loups en mars 2014, 282 individus en mars 2015 et 292 individus en mars 2016. Ces données ne permettent aucunement d’augmenter un plafond annuel déjà trop élevé.

- aucun bilan n’a été réalisé sur la mise en œuvre des tirs autorisés effectués depuis 2014 et de leur impact effectif sur la baisse des dégâts sur les troupeaux,

- aucune évaluation n’a été produite quant aux impacts des tirs sur la population de loups, sur sa dynamique, dont les dernières données de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage font état d'une baisse, et à tout le moins d'une stagnation sur le territoire national, ce qui est contraire aux propres engagements du gouvernement dans le Plan Loup 2013- 2017 et aux objectifs de la Directive Habitats.

- l’Etat lui-même affirme dans la note d’accompagnement de ces projets d’arrêtés que "Pour les années à venir, il conviendrait d’éviter d’avoir à prendre de telles dispositions complémentaires, l’objectif étant que le nombre maximal de loups pouvant être détruits soit fixé à la fin juin de chaque campagne et ne soit plus réexaminé ". Il convient d’appliquer cette conclusion rationnelle dès cette année.

Extraits du Plan Loup 2013-2017

p. 36 : "Une nouvelle approche de calcul du seuil de prélèvement maximal de loups :

Compte tenu de l’état et de l’évolution de la population, il ne s’agit plus désormais de caractériser sa viabilité démographique. La nouvelle méthode retenue par l’Etat a pour objectif de calculer l’impact des prélèvements sur la croissance à venir de cette population.

Conformément aux obligations de la France en terme de protection du loup, cette nouvelle méthode se fondera tout au long du plan sur l’impératif d’une dynamique favorable de la population de loups".

p. 49 : "Afin de garantir le respect de l’exigence liée à l’état de conservation favorable de la population de loups, un seuil maximal de prélèvements sera déterminé chaque année par voie réglementaire. La détermination de ce niveau maximal est fondée sur une analyse scientifique rigoureuse des effets probables des prélèvements sur la population de loups. En l’occurrence, du fait de l’évolution de la population de loups telle que constatée au cours des dernières années, la détermination du seuil maximal se fondera désormais sur l’effet prévisible des prélèvements sur la croissance de la population".

 

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 15:43
« Chasse illégale des oies : La chasse aux voix des chasseurs est ouverte »
Un communiqué du 31 janvier de France Nature Environnement sur la chasse aux oiseaux migrateurs :

« Chasse illégale des oies : La chasse aux voix des chasseurs est ouverte

Alors que la chasse des oiseaux d’eau ferme le 31 janvier, la ministre de l’environnement Ségolène Royal, cédant aux demandes du monde cynégétique, a annoncé publiquement qu’elle donnerait des consignes pour que la chasse illégale des oies ne soit pas verbalisée avant le 10 février. Puis, la Fédération Nationale des Chasseurs – dont une des missions est de contribuer à la conservation de la biodiversité ! – a annoncé le 26 janvier dans un communiqué de presse que cette tolérance envers les braconniers serait prolongée jusqu’au 12 février, à la demande du président de la Fédération.

France Nature Environnement dénonce la complaisance répétée des pouvoirs publics envers le braconnage des oiseaux migrateurs. À de nombreuses reprises déjà, notre fédération a fait annuler par le Conseil d’Etat des arrêtés illégaux prolongeant la chasse au-delà du 31 janvier. Le gouvernement, n’ignorant pas que sa démarche est illégale, tente désormais de contourner ses propres lois. 

Cependant, la déclaration de la ministre de l’écologie relève surtout de l’effet d’annonce, car Mme Royal n’a aucune autorité légale sur les forces de l’ordre. Afin que la loi soit respectée, France Nature Environnement a écrit un courrier aux procureurs de la République, seuls détenteurs de l’autorité judiciaire au niveau local, pour les informer de la situation et leur demander de donner des consignes de verbalisation dès le 1er février, date à partir de laquelle la chasse des oies est fermée »

 

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 07:19
De l'intelligence de nos amies les poules

Un article de Science et avenir du 9 janvier 2017 :

« 
Intelligence : il ne faut pas sous-estimer les poulets !


Les poulets domestiques ne sont pas réputés pour leur intelligence. Et pourtant, la chercheuse Lori Morino est bien décidée à prouver que ces animaux méritent davantage de considération.


 

INTELLIGENCE. Si les corvidés et  les psittaciformes avaient déjà fait leur trou dans la sphère encore limitée des animaux reconnus comme dotés d’intelligence, ce n’est pas du tout le cas de la plupart des autres oiseaux. Et encore moins … des poulets domestiques (poules et coqs), Gallus gallus domesticus, élevées depuis des milliers d’années par l’homme et qui n’ont jamais déchaîné les passions, intellectuellement parlant. Afin de pallier ce manque d'intérêt, la chercheuse Lori Morino de l’Université Emory en Géorgie a décidé de regrouper les résultats de plusieurs travaux de pairs afin de dresser le portrait des capacités cognitives de ces animaux, dans un article publié dans Animal Cognition« L’intelligence des poulets apparait comme avoir été sous-estimée et éclipsée par celle des autres groupes aviens », déplore-t-elle. La plupart des études effectuées sur ces oiseaux sont en effet davantage tournées vers une meilleure production en élevage que vers leur intérêt intrinsèque.

Des animaux émotifs et sociaux

Ainsi, les poulets auraient chacun une personnalité différente. D’après ces études, les femelles montrent des comportements différents envers leurs poussins, pouvant être des mamans-poules (!) ou au contraire des mères plus distantes. Chez les mâles, trois personnalités de dominance ressortent : les audacieux, les actifs/explorateurs et les vigilants. Ils ressentiraient également des émotions complexes, comme la joie, l’ennui ou encore la frustration. Car oui, un poulet peut être déçu… par exemple quand il attend de la nourriture à heure fixe et qu’on ne lui en apporte pas. Et plus encore, ces oiseaux peuvent ressentir de l’empathie, c’est-à-dire une contagion émotionnelle qui se produit au contact des congénères, comme cela a été démontré chez les souris notamment.

Leur communication aussi est élaborée. Les poulets comptabilisent en effet 24 vocalisations au total et utilisent des cris d’alarme différents selon le type de danger. Ceci a été testé en laboratoire en leur présentant des images de différents prédateurs et d’autres animaux non dangereux pour ces oiseaux. « Quand ils ont vu des prédateurs aériens (comme un rapace volant au-dessus d’eux), ils ont donné un signal d’alarme, et quand c’était un prédateur terrestre, ils ont émis un autre signal », explique la scientifique. Cette complexité « suggère que la communication chez les poulets est volontaire et serait basée sur la cognition et une conscience sociale », continue-t-elle.

Leur communication aussi est élaborée. Les poulets comptabilisent en effet 24 vocalisations au total et utilisent des cris d’alarme différents selon le type de danger. Ceci a été testé en laboratoire en leur présentant des images de différents prédateurs et d’autres animaux non dangereux pour ces oiseaux. « Quand ils ont vu des prédateurs aériens (comme un rapace volant au-dessus d’eux), ils ont donné un signal d’alarme, et quand c’était un prédateur terrestre, ils ont émis un autre signal », explique la scientifique. Cette complexité « suggère que la communication chez les poulets est volontaire et serait basée sur la cognition et une conscience sociale », continue-t-elle.

Des capacités cognitives équivalentes à celles d’enfants de 7 ans

Conscience sociale oui, mais pas seulement. Les poulets domestiques seraient capables de se retenir d’agir et d’attendre un peu plus longtemps si cela leur permet d’obtenir de la nourriture plus longtemps et de meilleure qualité. « Plusieurs auteurs affirment que le contrôle de soi est un indicateur de conscience de soi-même », commence Lori Morino. Cela signifie qu’ils peuvent retenir certaines situations et faire des choix en conséquence, en principe ceux pouvant le plus leur profiter. Tout comme cela a été prouvé chez les chiens récemment, la présence d’une mémoire épisodique a été mise en évidence chez ces oiseaux : ils se souviennent donc du type de nourriture apporté, de l’endroit et du moment. Des études ont prouvé que les poulets pouvaient aussi anticiper l’arrivée de nourriture et même estimer des intervalles de temps en les faisant appuyer sur un écran toutes les 6 minutes pour que de la nourriture tombe.  

Les poulets possèdent donc une représentation temporelle, mais également mentale des objets. Ils peuvent en effet reconnaître des images partiellement occluses comme celle d’un poussin hachuré par une forme géométrique comme un rectangle par exemple. Cette capacité à combler les manques d’une image obstruée est retrouvée fréquemment dans le règne animal, par exemple chez les humains, d’autres oiseaux, des poissons ou encore des insectes.

Enfin, ces oiseaux « peuvent observer les interactions d’un individu de statut connu avec un individu inconnu et déduire leur propre statut dans la hiérarchie sociale par rapport au nouveau venu et réagir de façon appropriée », explique l’auteure. Ce phénomène de raisonnement par déduction, appelé inférence transitive, est retrouvé chez les humains à partir de l’âge de 7 ans.

Également de bons compteurs ?

Décidément, les poulets ne finissent pas de surprendre. Certains travaux ont prouvé que ces derniers avaient aussi le sens des nombres et pouvaient discriminer différentes quantités. Des poussins âgés de 5 jours ont été placés devant deux sets d’objets contenant un nombre de balles distinct chacun. À raison d’une balle par une balle ou de plusieurs balles d’un coup, les scientifiques ont bougé ces objets d’un set à l’autre en passant derrière une cloison, empêchant les poussins de les voir. Ils se sont rendu compte que la plupart des oiseaux réussissaient à déterminer quel set était le plus rempli. D’après une étude de 2009, à 5 jours, les poussins peuvent d’ores et déjà effectuer des opérations arithmétiques (addition, soustraction) sur un maximum de cinq objets grâce à une « ligne numérique mentale ».

Pour Lori Morano, « il est clair que les poulets partagent un nombre de capacités cognitives sophistiquées avec d’autres animaux ». À l’instar des poissons, l’étude de l’intelligence des poulets a été longtemps négligée par la recherche scientifique par rapport à d’autres animaux. Grâce à son travail, la chercheuse espère que plus personne ne puisse se retrouver « comme une poule ayant trouvé un couteau » devant la question de leurs capacités intellectuelles. D'autant plus qu'ils posséderaient deux fois (plus. Ndlr) de neurones que les primates ... de quoi remettre en question la place de ces oiseaux d'élevage dans notre société et sur notre façon de les exploiter. » 

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 11:56
Animaux de cirque, cause animale en ville , USA, France et Bagnolet …

La fin des cirques avec animaux fait la une.. . aux USA, le cirque « Barnum », incapable de s'adapter, a fermé ses portes.

En France, l'interdiction est du ressort des Mairies :46 d'entre elles ont franchi le pas.

Et à Bagnolet, on sait que l'arrêté pris sous la municipalité Everbecq-2 en a été abrogé à la sauvette par l'actuel maire fin 2014.

En prime un très intéressant article sur les éléphants du 20 janvier dans « Scienc & santé »:

« Si vous étiez un éléphant...

 

Vous auriez une conscience, autant qu'un être humain.


Si vous étiez un éléphant, vous auriez «une main à deux doigts» accrochée au visage. Aussi sensible que des organes génitaux, elle pourrait tout de même vous permettre de briser un mur, de déterminer un danger immédiat ou une menace potentielle, de prévoir la météo, de prendre du plaisir.

Si vous étiez un éléphant qui habite en ville, les bruits des véhicules vous chatouilleraient les pieds et le dos, par ricochet. La ville serait bien trop petite pour vous. Vous auriez envie de vous enfuir vers les plaines.

 

 

 

Si vous étiez un éléphant, votre système politique serait dirigé par des vieilles femmes, nommées pour leur connaissance du monde, et sages, parce que désintéressées par la hiérarchie. Si vous étiez un mâle, vous vogueriez au gré des groupes familiaux ou batifoleriez avec vos congénères célibataires. Votre fonction serait seulement d’inséminer. Le gouvernement serait l'affaire des femmes.

 

Si vous étiez un éléphant, vous aimeriez vivre en communauté. Basé sur un altruisme réciproque, la vie en communauté serait plus par amour pour les autres éléphants que par intérêt. Vous seriez même prêt à mourir pour préserver un de vos membres.

Prise de conscience

S’il l’écrivain Charles Foster procède à cet exercice d'identification des humains aux éléphants, c’est parce qu’il veut dénoncer le «mensonge anthropocentrique» des humains. En étudiant les comportements des animaux, il veut prouver que les éléphants ont une conscience. Une conscience d’eux-mêmes, bien distincte des autres. L'écologiste américaine Carl Safina explique qu’un éléphant peut comprendre et caractériser la relation de deux autres éléphants, qu’il s’agisse d’un lien de parenté ou d’une simple amitié.

Ce constat implique donc que le premier éléphant doit avoir un conscience de lui-même, être capable de se mettre à la place d’un autre éléphant, et de se construire face au concept de relation d’un tiers. «Peut-être les éléphants s'expliquent-ils le monde en formulant, en évaluant et en sélectionnant des propositions –une faculté que nous avons tendance à considérer comme étant uniquement la nôtre», explique Charles Foster. 

Il ajoute :

«C’est une erreur de supposer que pour avoir un esprit, il faut en avoir un comme les esprits humains.»

L'auteur explique que vous et l'éléphant avez un matériel neurologique très proche, et des esprits similaires. Demandez à un éléphant (via «un orchestre chromatique de sons et de plus de 100 mouvements distincts du corps») s’il saigne lorsqu’il est piqué. Demandez lui s’il ressent le plaisir, la colère, le stress. Vous verrez, il vous ressemble plus que vous le pensez. »


Pierre Mathon

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 19:07
Et si le rat était un animal utile à l'homme ?



Les rats pâtissent d'une représentation négative, héritage du moyen âge, mais encore présente, bien présente.

Notre ignorance nous tient lieu de vertu et les campagnes de dératisation aussi ruineuses qu'inefficaces donnent l'illusion d'agir. Des tonnes de biocides (tueurs de vie) sont ainsi déversées dans l'environnement. Ces poisons violents se retrouvent évidemment dans l'eau, les sols. Résultat quasiment nul sur les populations de rats mais engraissement (grâce à l'argent des contribuables) d'une profession qui exploite l'ignorance des décideurs, les fantasmes et la peur imbécile des habitants. Ah ! Démagogie quand tu nous tiens !

Ce qui manque aux élus, c'est la modestie de se former et le courage de dire aux « administrés »  que si la présence des rats en surface les dérange, il suffit juste qu'ils arrêtent de les nourrir en jetant de la nourriture dans l'espace commun et qu'eux les élus de leur côté, collecteront tous leurs déchets alimentaires biodégradables pour les valoriser en énergie et en compost.

Notre amie Catherine Dehaie, ingénieure écologue, nous racontait, lors de notre dernier café vert, avoir participé à un colloque où un responsable égoutier d'une grande ville expliquait que sans les rats son métier serait impossible, qu'il avait besoin des rats, qu'ils étaient indispensables, et que sans eux, il ne serait pas possible de descendre dans les égouts !

Il semblerait donc que quelques personnes aient un avis rationnel, sérieux et surtout éclairé sur la question.

Voici ci-après un article du
Figaro.fr de Blandine Le Cain fort intéressant :


 

«Mal-aimés, les rats savent aussi se rendre utiles

 Les rongeurs vilipendés ne sont pas seulement appréciés des amis des animaux. En plus de réduire la quantité de nos déchets, ils sont utilisés pour détecter des maladies, désamorcer des mines anti-personnel ou mener des enquêtes policières.

Sales, agressifs et envahisseurs. À en croire les avis les plus répandus et les opérations de dératisations qui se succèdent, jusqu'à déclencher des fermetures récentes de parcs publics à Paris, le rongeur le plus célèbre des villes n'a rien de fréquentable. En milieu urbain, la concentration des rats pose problème, poussant même les autorités dans certains pays à mettre leur tête à prix. À Paris, l'objectif est d'ailleurs de ramener la population à un rat par habitant contre presque deux actuellement.

» La ville de Paris se lance dans la chasse aux rats

Pourtant, quelques voix insistent sur leur bon rôle: sans rats, les amas de déchetsqui finissent en partie dans nos égouts seraient bien plus volumineux. Car rappelons-le, ces rongeurs qui nous dérangent sont généralement attirés par nos propres détritus. Un chiffre revient régulièrement: ils engloutiraient plusieurs centaines de tonnes d'ordures par jour à Paris. Exagéré, répond le spécialiste des nuisibles urbains Pierre Falgayrac, sollicité par Le Figaro. À l'année, chacun des 3,8 millions de rats parisiens consomme, selon lui, 9 kg de déchets, soit entre 30 et 34 milliers de tonnes au total. Au-delà des chiffres, ces quadrupèdes peuvent être les alliés des services d'assainissement -à condition qu'il n'y en ait pas trop-: ils évitent que certains égouts ne se bouchent et fonctionnent comme un indicateur de danger lorsqu'ils fuient une montée des eaux ou un dégagement de gaz.

C'est surtout hors des zones urbaines que ces rongeurs peuvent occuper un rôle primordial. Dans les laboratoires, évidemment, où ils sont utilisés pour des tests scientifiques en raison de la proximité de nos génomes, suscitant la colère des défenseurs des animaux. Tout récemment, les réactions de rats chatouillés ont ainsi donné lieu à des conclusions très sérieuses.

» Comment faire rire un rat (et pourquoi c'est important)

Le rôle de ces animaux est aussi précieux dans certaines zones à risques. Au Cambodge, en Angola ou au Mozambique, une ONG belge a recours à des rats pour repérer les mines anti-personnel. En échange de quelques morceaux de banane, ils peuvent inspecter 200 mètres carrés de terrain en seulement 20 minutes, expliquait en 2015 l'organisation Apopo au journal The Guardian. Et presque à chaque fois, c'est bien un explosif que le rongeur signale, permettant aux humains de le neutraliser.

Fins limiers capables d'empathie

C'est aussi au Mozambique, ainsi qu'en Tanzanie, que des rats sont affectés à la détection de la tuberculose par la même ONG. Cela leur prend une heure lorsqu'il faut une semaine à un laboratoire pour la même analyse. Aux Pays-Bas, les compétences des rats sont également mises au service des policiers: une dresseuse éduque certains d'entre eux pour détecter des traces de drogue ou de poudre à armes à feu.

» Des rats géants dressés pour détecter la tuberculose

Ce dévouement apprivoisé ne parvient pas à effacer le défaut qui leur colle le plus aux poils: la saleté. À l'image de nombreux rongeurs, ils sont pourtant très attentifs à leur propreté. Mais qu'ils soient d'égout ou des champs, les rats sont perçus comme des animaux poisseux et toujours recouverts de bactéries. La faute, sans doute, à l'épidémie de peste en Europe qu'on leur attribue. Leur responsabilité dans ce fléau a pourtant été remise en cause par une récente étude américaine: les gerbilles auraient apporté la maladie depuis l'Asie, pas les rats. Et dans tous les cas, les puces étaient les premiers transporteurs du virus.

Cette mauvaise presse ne devrait pas empêcher les rats de renforcer leur caractère indispensable. Des projets prévoient de les affecter à la détection de cancer ou d'autres maladies. Et ils pourraient même être capables de nous pardonner la sévérité de la mort aux rats et des tapettes: ces rongeurs altruistes ont démontré leur capacité à l'empathie. De quoi limiter la colère lors de la prochaine rencontre au détour d'une bouche d'égout. »

Hélène Zanier

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 12:24
Destruction d’espèces protégées : condamntions
Un communiqué du 2 décembre 2016 de France Nature Environnement, FNE Franche-Comté, CPEPESC, Aspas, Les amis de la Nature de Saulnot :

« D’anciens dirigeants de la fédération des chasseurs de Haute-Saône condamnés à de la prison ferme pour complicité de destruction d’espèces protégées

Deux anciens responsables de la fédération départementale des chasseurs de Haute-Saône, deux techniciens et trois apprentis ont comparu les 6 et 7 octobre dernier au tribunal correctionnel de Vesoul. Ils étaient jugés pour avoir tué plus d’une centaine de spécimens d’espèces protégées entre 2010 et 2013 sur le territoire de la commune de Noroy-le-Bourg. Le Tribunal a condamné les deux dirigeants le 1er décembre 2016 à un an de prison ferme et 5 000 euros d’amende. Les autres prévenus sont condamnés à des peines plus légères allant de quatre à douze mois de prison avec sursis.

Plus d’une centaine d’espèces protégées détruites ...

Les apprentis et un technicien de la fédération avaient reconnu avoir détruit sciemment au moins 115 spécimens d’espèces protégées (chats forestiers, autour des palombes, etc.) sans compter les animaux empoisonnés ou mutilés pour lesquels il est impossible d’avoir des chiffres. Ils tenaient leurs ordres de l’ancien responsable technique, lequel en avisait le président de la fédération de chasse et son directeur.

Les apprentis bénéficiaient de « primes à la queue » prévues pour les renards et rédigeaient des fausses fiches de dégâts imputables aux nuisibles.

... au sein d’une fédération de chasse, agréée association de protection de l’environnement, et censée éduquer de jeunes apprentis

Il est en effet scandaleux que des dirigeants d’une fédération de chasseurs, agréée au titre de la protection de la nature, et habilitée à intervenir dans les écoles pour des animations d'éducation à l'environnement, incitent de jeunes apprentis  (qu’ils sont censés éduquer) à violer la législation et à détruire des espèces protégées. Ce statut particulier des fédérations de chasseurs exige de la part des dirigeants et salariés de ces structures le strict respect de la législation et un devoir d'exemplarité. Le tribunal les a condamnés en conséquence.

Des condamnations pour les prévenus à la hauteur de leur responsabilité vis-à-vis de la biodiversité et de la société

Les sept prévenus ont été reconnus coupables de destruction ou complicité de destruction d’espèces protégées et condamnés à des peines sévères et justes en regard des délits commis.L’ex président de la fédération des chasseurs et son ancien directeur ont été condamnés à un an de prison ferme et à 5 000 € d’amende. Le responsable technique s’est vu lui-aussi infliger une peine équivalente mais sans amende. Les apprentis ont été condamnés à des peines allant de six à douze mois de prison avec sursis et un salarié de la fédération a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

Si nos associations, qui se sont constituées parties civiles, se félicitent de cette juste condamnation pénale contre les dirigeants d’une fédération de chasseurs, en revanche, le montant total des dommages et intérêts sous-estime largement le préjudice des associations de protection de la nature. Les sept prévenus ont été reconnus coupables de destruction ou complicité de destruction d’espèces protégées et condamnés à des peines sévères et justes en regard des délits commis.

Parties civiles : France Nature Environnement, France Nature Environnement Franche-Comté, CPEPESC, Aspas, Les amis de la Nature de Saulnot »
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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 08:47
Au café vert de Bagnolet sur la cause animale

Ce jeudi s'est tenu un café vert sur la cause animale. Il y avait 11 présentEs et la discussion a été particulièrement intéressante vu la richesse des intervenantEs :

- les actions et manifestations courageuses, contre la corrida la fourrure, le gavage des oies, les abattoirs ...
- l'importance des animaux - tous – en ville,
- l'animal et l'être humain,
- le cirque avec des animaux en cage et la saga de l'arrêté municipal (et de son abrogation),
- la consommation de viande et ses conséquences,
- les changements de mentalité (en particulier chez les jeunes),

- comment peser sur les politiques qui ne sont pas en phase avec le basculement positif de l'opinion ? ...

Nous avons donc décidé  de donner une suite à ce café vert : une autre réunion et une interpellation des candidatEs aux législatives.

il n'y a pas de « petits » combats.

Bref, sur des contenus, l'écologie existe à Bagnolet comme l'a montré ce début de discussion sur la cause animale.

Pierre Mathon

Au café vert de Bagnolet sur la cause animale
Au café vert de Bagnolet sur la cause animale
Au café vert de Bagnolet sur la cause animale
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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 15:26
Rappel : Café Vert sur la cause animale jeudi 1er décembre

Rappel : ce jeudi 1er décembre à 19h aux « Folies Berbères »oi (place Mandela) se tiendra un café vert, animé par France Fayet, militante de la cause animale.

Nous avons retrouvé les propositions que nous avions faites cocernant l'animal dans la ville pour les municipales de 2001 (Liste « Réinventons Bagnolet, présentée par les Verts, les Citoyens, les militants associatifs). En voici ci-dessous des extraits:

« L'ANIMAL DANS LA VILLE
Les animaux dans la ville sont sous la responsabilité du maire.
Cependant, il n'existe aucun service municipal spécifique, aucune politique globale et cohérente. La municipalité se contente d'être en accord avec la législation et la réglementation. Il s'agit d'une gestion minimaliste sous l'angle exclusif de l'hygière, c'est complètement insuffisant et inefficace et surtout ne répond pas aux attentes des citoyens.
De très nombreux Bagnoletais possèdent des animaux. Les animaux existent pour eux-mêmes, bien sûr, mais ils participent aussi fort utilement au lien social en agissant comme « facilitateur » de la communication entre les habitants d'un immeuble , d'une rue, d'un quartier.
L'animal de compagnie joue un rôle de plus en plus reconnu et recherché sur le bon développement affectif et la structuration sociale de l'enfant. Il apporte un équilibre affectif bienfaisant, réparateur à nombre de personnes âgées.On le recherche d'ailleurs de plus en plus pour saz fonction « thérapeutique » en introduisant des compagnons à quatre pattes dans les hôpitaux, les maisons d'enfants et les maisons de retraite.
D'autres animaux vivent en liberté dans la ville comme les oiseaux. Par leur présence ou leur absence, les oiseaux nous renseignent sur la santé de notre environnement. Ils embellissent nos villes et nous servent de « médiateur » à la nature.
Toutefois la ville n'est pas un milieu naturel » par définition, il est donc absolument impératif d'organiser l'intégration de l'animal dans le milieu urbain. Cette régulation est nécessaire pour ne pas que les nuisances (déjections, …) ne génèrent des conflits. Une bonne intégration de l'animal dans la ville contribue à une meilleure hygiène et à un sentiment de respect pour tous.
Des associations de protection animale et d'environnement agissent déjà depuis longtemps à Bagnolet. Il faut qu'elle puissent s'appuyer sur une structure municipale adaptée.
Il faut créer une délégation municipale à « l'animal dans la ville ». (...) »

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 14:11
Rappel : Café Vert sur la cause animale ce jeudi 1er décembre 2016

Rappel, le café vert consacré ce mois-ci à la cause animale, se tiendra ce jeudi 1er décembre à 19 heures aux Folies Berbères.

Bon, il y a de l'actu à Bagnolet sur le sujet, ce cirque qui met ses fauves en cage, ce qui a permis de constater que l'actuel maire avait abrogé l'arrêté du préc édent interdisant la présence des cirques avec animaux sur le territoire de la commune.

http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/11/jeudi-1er-decembre-a-19-heures-cafe-vert-sur-la-cause-animale.html
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/11/ou-l-on-apprend-que-le-maire-actuel-se-fout-de-la-cause-animale.html
http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2016/11/dressage-des-animaux-cirque-cause-animale-suite.html

 

 

À jeudi donc 19 h avec France Fayet, militante de la cause animale.

Pierre Mathon

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