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PrÉSentation

  • : Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet
  • : Ce blog de Bagnolet en Vert- L'Ecologie à Bagnolet est à votre disposition pour vous informer quotidiennement de l'écologie politique et du travail de Pierre MATHON et d'Hélène ZANIER et de leurs amis.
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L'éditorial du blog

planete_bleur_belle_fond_vert.jpg                                                           

Ce blog «Bagnolet en Vert» est le blog d’Hélène Zanier, de Pierre Mathon et de leurs amiEs. Aujourd’hui militantEs associati -fs –ves (à « Bagnolet Ecologie » et Environnement 93, Jardins partagés, « l’Association des Bagnoletais contre la Dette », Romeurope, RESF, Russie-Libertés, Murs-À-Pêches, etc.), après avoir été élus (régionaux, municipaux) et responsables du parti Les Verts, nous entendons contribuer à l’avancée des idées et des projets écologistes.

Penser et agir, globalement et localement, telle est la devise de notre blog écolo,  Vert et ouvert, militant et d’éducation populaire, libre, bagnoletais, intercommunal et planétaire.

Hélène Zanier et Pierre Mathon

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En Vert et avec tous !

Vous pouvez compter sur 

Pierre MATHON
et toute l'équipe de
BAGNOLET EN VERT


* pour l’environnement et le développement durable, 
* pour la démocratie, la citoyenneté et la laïcité,
 
* pour la solidarité et l’égalité des droits, 
* pour l’école, l’éducation et la culture, 
* pour un urbanisme de qualité

 
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AGENDA

BONNE ANNEE 2015 !

 

Mardi 3 février à 20h30 conseil de quartier de la Dhuys à l'école Joliot-Curie

 

Mercredi 4 février à 19h atelier participatif sur la ZAC Benoit Hure : les espaces extérieurs  et l'occupation de la mairie historique

 

Jeudi 5 février 19h30 salle P et M Curie conseil de quartier des Malassis

 

PETITIONS

Réaction aux propos intégristes d'un élu de la majorité municipale de Bagnolet : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_maire_de_Bagnolet_defense_du_droit_des_femmes_a_disposer_de_leur_corps/?sMpnibb

 

« Monsieur le Maire de Bagnolet: Nous vous appelons à créer une maison de quartier et citoyenne dans le quartier de la Dhuys»

http://www.avaaz.org/fr/petition/Monsieur_le_Maire_de_Bagnolet_Nous_vous_appelons_a_creer_une_maison_de_quartier_et_citoyenne/?tUmsDgb

 

Pour que cesse l'acharnement juridique contre la confédération paysanne
 
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/stop-acharnement-conf-865.html

 



 

 

 

 

 

 

 


 

23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 05:42
Pollution ; les transports maritimes aussi

Un communiqué de France Nature Environnement du 20 septembre 2016 :

« A l'occasion de la journée nationale de la qualité de l'air, France Nature Environnement présente le bilan de sa campagne « Transport Maritime : alors, ça gaze ? » réalisée en partenariat avec l’ONG allemande NABU et qui fait suite à la campagne « La croisière abuse ! » de 2015. Les équipes de France Nature Environnement et NABU sont retournées à Marseille le 22 et 23 août 2016 lors de l’escale de l’Harmony of the Seas afin de réaliser des mesures de la qualité de l’air à proximité du port. L’occasion de s’indigner à nouveau à propos d’une pollution inconnue du grand public, au cœur des villes, loin des images de rêve et de vacances véhiculées par ces monstres flottants.

Transport maritime : alors, ça gaze ?

Une pollution méconnue aux effets néfastes pour la santé et l’environnement
La majeure partie de la pollution de l'air des navires s’explique par la teneur en soufre des carburants. Fioul lourd, diesel marin... les carburants des navires ont une teneur en soufre jusqu'à 3500 fois plus élevée que le diesel que nous mettons dans nos voitures ! Une fois brûlé, ce carburant rejette du dioxyde de soufre, un polluant réglementé, connu pour son impact sanitaire (maladies respiratoires, bronchites, irritations de la gorge) et environnemental (pluies acides) important.

L’université de Rostock et le centre de recherche sur l’environnement allemand Helmholzzentrum Munich, ont établi un lien sans équivoque entre les gaz d’échappement des cargos et plusieurs maladies cardiovasculaires et respiratoires. Cette même étude montre que la moitié de la pollution de l'air liée aux particules dans les zones côtières et portuaires provient des émissions des navires. Les habitants des régions côtières sont donc les premiers impactés par les fortes émissions des navires. Au total, les émissions du transport maritime causent en toute discrétion 60 000 morts par an en Europe et coûtent 58 milliards d’euros par an aux services de santé européens.

Un an après, des résultats toujours aussi alarmants !
Les équipes de France Nature Environnement et de NABU ont mesuré, grâce à des instruments de laboratoire, les concentrations de particules fines et ultra-fines dans l'air. Ces particules sont les plus dangereuses pour la santé car leur taille extrêmement petite (jusqu'à 1000 fois plus fines qu'un cheveu) leur permet de s'accumuler dans les poumons et de passer à la fois dans le sang et dans le système nerveux. Ainsi, le lien entre ces particules et l'augmentation des risques cardiovasculaires (crises cardiaques notamment), l'hypertension artérielle et la maladie de Parkinson a été démontré. Les résultats des mesures réalisées sont particulièrement alarmants. En effet, plus on s’approche des navires, plus la pollution en PUF augmente. Nous avons ainsi réalisé un circuit dans la ville de Marseille et observé près de l’Harmony of the Seas, le plus gros paquebot du monde mis en service en mai 2016, une pollution jusqu’à 20 fois supérieure aux résultats obtenus à notre point « témoin » au parc du Pharo sur les hauteurs de Marseille.

GNL, alimentation électrique à quai, épurateurs : des solutions existent !
Les émissions de polluants par les navires ont des implications très nettes en termes de politique de santé publique et de politique environnementale. Pour réduire ces impacts sanitaires, des alternatives existent et certains armateurs ont pris conscience des enjeux en équipant leurs navires de différents dispositifs afin de réduire leurs émissions mais cela ne représente qu’une infime partie de la flotte mondiale ! Les technologies et pratiques opérationnelles disponibles, telles que le changement de carburant, la réduction de la vitesse des navires, l’équipement en filtres et l’alimentation en énergie à terre permettraient de réduire les émissions globales du transport maritime jusqu’à 70%1. France Nature Environnement demande que l’Etat et les armateurs s’activent pour développer ces solutions existantes à quai et en mer.

Pour Michel Dubromel, Vice-président de France Nature Environnement : « Il est primordial que les acteurs du transport maritime se saisissent des enjeux sanitaires et fassent en sorte que le transport maritime demeure le mode de transport le plus respectueux de l’environnement. L’Etat doit soutenir le développement d’alternatives à quai et en mer afin de permettre aux populations littorales de retrouver un air de qualité ! »

1 Chiffres du Conseil international du transport propre (ICCT), Azzara et alii, 2015.

Lire le dossier de presse »

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 16:28
Pic de pollution à l’ozone demain midi

Un pic de pollution à l'ozone est annoncé pour ce jeudi par Airparif.

Le Parisien.FR de ce 24 août 2
016 :

« Paris : un pic de pollution à l'ozone annoncé pour ce jeudi

Avec la canicule, la pollution revient en force sur l’agglomération parisienne. Airparif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, prévoit un épisode de pollution atmosphérique à l’ozone (O3) ce jeudi, «entraînant la mise en place de la procédure d’information du public». Le nord-ouest de la région devrait être particulièrement impacté.

La mairie de Paris a d’ores et déjà annoncé ce mercredi la gratuité du stationnement résidentiel pour la journée de jeudi, une mesure systématiquement déclenchée à chaque pic de pollution. « En fonction de l'évolution de la situation dans les jours qui viennent», elle n'exclut pas de prendre d'autres mesures comme la gratuité d'Autolib' et de Velib', et appelle les Parisiens à privilégier les transports en commun, le covoiturage et les véhicules peu polluants.

Plusieurs alertes à la pollution ont été lancées cet été : le 29 juin, puis le 20 juillet, le dépassement des seuils de vigilance sur l'ozone a provoqué le déclenchement des mesures d'information et de prévention par la mairie de Paris. En mai dernier, celle-ci a présenté un plan de lutte contre la pollution, entré en vigueur le 1er juillet, avec notamment l’interdiction de circulation en journée pour les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 et un retour progressif des vignettes sur les pare-brises.

leparisien.fr »

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29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 11:27
« Diesel : l'enfumage n'est pas prêt de s'arrêter... »

Un communiqué du 29 juillet 2016 de France Nature Environnement. «Enfumage » le mot est juste et je ne vous dis pas les dégâts pour les poumons … :

« Octobre 2015, après la découverte d’une tricherie orchestrée par le groupe Volkswagen, la ministre de l’Environnement français, Ségolène Royal, créait une commission d’enquête chargée de tester les émissions d’un échantillon de cent véhicules diesel représentatifs du parc automobile français. Dix mois plus tard, et malgré la gravité des résultats montrant une quasi-généralisation des dépassements des normes d'émissions en conditions réelles de conduite, la commission d’enquête n’a toujours pas rendu son rapport final. Nous attendons encore les décisions politiques pour remédier à une situation inacceptable aussi bien pour la santé publique que pour l'environnement. Le Réseau Action Climat (RAC) et France Nature Environnement (FNE) rappellent l’impérieuse nécessité de faire preuve de transparence dans ce dossier.

Un rapport qui devait sortir « avant l’été 2016 »…

Les résultats des tests des 86 véhicules effectués par l’UTAC (autorité d’homologation française) pour la commission d’enquête devaient faire l’objet d’un rapport final rendu public « avant l’été 2016 » [1]. Le rapport devait aussi intégrer une synthèse des auditions des constructeurs automobile, une analyse des résultats et des recommandations de la commission sur les mesures à prendre pour remédier à une situation clairement inacceptable. Des investigations plus poussées ont été menées sur quelques véhicules dont les niveaux d’émissions étaient très élevés, apportant des éclairages supplémentaires sur les causes de ces dépassements. Pour le RAC et FNE, ces causes mériteraient d’être rendues publiques et les investigations élargies à d’autres véhicules.

Encore de nombreuses questions en suspens
Si les stratagèmes utilisés pour limiter, voire désactiver, les systèmes de dépollution dans les conditions habituelles de conduite sont multiples, la raison invoquée par les constructeurs automobiles qui ont été auditionnés[2] pour expliquer ces failles, elle, ne varie pas : Ils veulent protéger le moteur, comme le leur permet la réglementation européenne.

Entre les constructeurs qui donnent à la commission des informations multiples et variées, ceux qui ne donnent pratiquement aucune explication et ceux qui ont promis des éléments d'information complémentaires mais qui ne les ont toujours pas fournis, il est quasiment impossible de déterminer les raisons techniques réelles qui ont motivé les constructeurs à manipuler l'action des systèmes de dépollution. Il est tout aussi impossible de savoir si la réglementation européenne est vraiment respectée. Seules des investigations plus poussées menées par des experts indépendants de l'industrie automobile permettraient de le savoir mais elles ne semblent pas être à l'ordre du jour de la commission d'enquête.

Pas d’amélioration en vue

Les constructeurs automobiles étaient également invités à nous présenter leurs plans d’action pour rapprocher les émissions réelles de leurs véhicules des normes européennes. Force est de constater, qu’en dépit des études alarmantes sur l’impact sur la santé de la pollution de l’air, ces plans se révèlent insuffisants pour remédier à une situation très préjudiciable pour la santé publique et l'environnement.

Le RAC et FNE regrettent qu’aucune procédure obligatoire de rappel ou de réduction des niveaux d’émissions n’a été enclenchée par l’État français, contrairement à ce qui est fait en l’Allemagne. Elles demandent également une accélération de la mise en œuvre de mesures correctives à court et à long terme d’une part pour réduire les niveaux réels de pollution et d’autre part pour éviter qu’un nouveau scandale ne se reproduise.


[1] Voir les résultats
[2] Renault, Mercedes, Ford, Opel, Fiat Chrysler Automobiles, Nissan, PSA, Volkswagen, BMW et Volvo. »

FNE, le nouveau logo : toujours le hérisson, mais une plus grande détermination

FNE, le nouveau logo : toujours le hérisson, mais une plus grande détermination

Jean-Félix Bernard, président d'Airparif, lors du Café Vert consacré à la pollution de l'aie le 1er juillet

Jean-Félix Bernard, président d'Airparif, lors du Café Vert consacré à la pollution de l'aie le 1er juillet

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 16:49
Directive européenne – décevante – sur la qualité de l’air

Jeudi 30 Juin 2016, les États membres et les institutions européennes sont parvenus à un accord sur les plafonds nationaux d’émissions concernant cinq polluants atmosphériques (PM2,5, NOx, SO2, NH3 et COV). La révision de la directive NEC (plafonds nationaux d’émissions) n’a pas été de tout repos : tout ça pour aboutir à un accord décevant tant il fait la part belle aux industries et à l’agriculture conventionnelle au détriment de la santé des citoyens européens ! »

Dans la suite du café Vert de Bagnolet sur la pollution de l’air avec le président d’Airparif du 1er juillet, un communiqué de France Nature Environnement du lundi 4 juillet 20
16 :

« Directive européenne sur la qualité de l'air : un accord, enfin, mais aux dépends des citoyens

Bras de fer entre un Parlement ambitieux et des États membres préférant leurs entreprises à leurs citoyens : 10 000 morts

Les gouvernements nationaux ont obtenu que l’UE retire le méthane de la directive (ce que regrette FNE étant donné qu’il a 40 fois le pouvoir chauffant du carbone et provoque de la pollution de l’air) et d’y intégrer de nombreuses exceptions leur permettant de dépasser les limites fixées en cas d’hiver trop froid ou d’été trop chaud par exemple. Toutefois, L’UE n’a pas trop cédé concernant le niveau d’ambition général de la directive. Les Etats membres initialement proposaient des plafonds nationaux qui permettraient de réduire la mortalité de 48% pour 2030 contre les 52% souhaité par le Parlement Européen et la Commission européenne. En acceptant un niveau d’ambition à 49.6% porté par les Etats Membres et présenté le 30 juin, le Parlement Européen a concédé néanmoins 10 000 morts de plus qu’avec son objectif à 52% de mortalité en moins d’ici 2030.

La France doit aller plus loin que la directive

Les discussions les plus enflammées ont eu lieu sur l’objectif de réduction d’émission de l’Ammoniac lié aux pratiques agricoles. Il est le principal responsable des pics de pollution de printemps aux particules fines (PM 2,5), particulièrement nocives pour la santé : la liste des pathologies qui lui sont imputables est de plus en plus reconnue : asthme, bronchites aiguës ou chroniques, bronchiolites, maladies cardiovasculaires, cancers des voies respiratoires...

Or, la France, à qui l’UE demandait de réduire ses apports en ammoniac de 23 %, n’a concédé que 13% de réduction comme objectif d’ici 2030, alors qu’une partie de cet objectif sera atteint par des mesures déjà mises en place sans aucun effort supplémentaire.

Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement, réagit : « La France va devoir transposer la directive en adoptant un programme national d’action ambitieux. France Nature Environnement souhaite que la France, comme le lui permet la loi, redresse la barre et adopte un programme d’action national aligné sur l’objectif initial du Parlement Européen plutôt que sur la directive, en réduisant massivement nos émissions d’ammoniac tel que prescrit. Nous devons faire plus que le minimum légal, pour le bien des plus de 40 millions de français victimes de la pollution de l’air».

Retrouver également le parcours et l’ambition de cette loi dans notre dossier « Directive NEC : une règlementation européenne pour un air plus respirable » »

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 16:40
FNE : « Interdiction des véhicules anciens à Paris, vers une mobilité moins toxique pour la France »

À partir du 1er juillet à Paris, les voitures les plus anciennes ne pourront plus circuler la journée en semaine, afin de protéger la qualité de l’air et la santé de tous. Des mesures d'accompagnement sont prévues pour aider les propriétaires de ces véhicules à trouver une autre mobilité. La voiture individuelle n'est pas la solution la plus adaptée en ville et son impact sur la qualité de l’air peut être très pénalisante. Un exemple pour toute la France.

Communiqué de France Nature Environnement du 4 juillet 2016 :

« Interdiction des véhicules anciens à Paris, vers une mobilité moins toxique pour la France
L'interdiction de circuler aux véhicules les plus anciens pourra avoir un effet vertueux et permettre aux propriétaires d’anciens véhicules de trouver de nouvelles solutions pour se déplacer en région parisienne, en changeant leurs habitudes. Les mesures d'accompagnement proposées par la ville de Paris sont d’ailleurs nombreuses et incitatives[1], pour les particuliers comme pour les professionnels.

Une enquête réalisée auprès des conducteurs traversant l'hyper-centre de Paris[2] a tordu le cou à bien des idées reçues concernant l’utilisation des voitures à Paris. Ainsi, il ressort que 80% des voitures ne transportent qu’une personne, que 80% des véhicules sont utilisés par des particuliers et non des professionnels et que plus de 50% des automobilistes roulent uniquement dans Paris. L’étude conclut que seuls 22% des automobilistes ont vraiment besoin de leur voiture dans Paris.

L’auto-partage, les vélos en libre circulation, les transports en commun sont des solutions adaptées à une très grande partie des trajets réalisés actuellement en automobile à Paris. La multi modalité est aussi un outil complémentaire, qui consiste à utiliser plusieurs modes de transports, en fonction de leur pertinence, pour se rendre à sa destination.

Denez L’Hostis, président de FNE : « Nous saluons cette première en France tout en rappelant que dans le domaine des restrictions de circulation en ville, notre pays a de nombreuses années de retard. 200 villes européennes ont déjà, de longue date pour certaines, imposé des mesures de restriction de la circulation automobile en leur cœur et développé des solutions alternatives de mobilité beaucoup moins toxiques pour l’air et la santé publique. »

[1] Soit un versement forfaitaire de 400€; ce montant correspondant à une prise en charge partielle d’un forfait annuel Navigo intégral et d’un abonnement annuel au service Vélib’. Soit une subvention pour l’achat d’un vélo et les accessoires associés dans la limite de 400€. Cumulable avec l’aide de 400€ dédiée à l’achat d’un vélo à assistance électrique. En plus, 50% de réduction sur la souscription d’un nouvel abonnement au service Autolib’ accompagné d’un crédit de 50€ pour l’usage du service. Aide à l’installation d’un abri vélo sécurisé pour les copropriétés. Pour les professionnels, une subvention de 15% du montant HT du véhicule, est proposée pour l’achat d’un véhicule électrique ou GNV. http://www.paris.fr/actualites/lutte-contre-la-pollution-de-l-air-les-mesures-d-accompagnement-sont-lancees-2601

[2] http://www.paris.fr/actualites/a-paris-seuls-22-des-conducteurs-ont-reellement-besoin-d-un-vehicule-3876 »

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 22:59
Jean-Félix Bernard avec Airparif à pékin
Jean-Félix Bernard avec Airparif à pékin

Ce vendredi 1er juillet nous vous convions 20h30 au café-restaurant « le bal perdu » au quatrième café Vert, consacré à la pollution de l’air. L’invité du débat sera Jean-Félix Bernard, président d’Airparif et spécialiste de la question depuis 25 ans.

ChacunE connaît l'importance et l'actualité des questions de pollution de l'air, particulièrement à Bagnolet et aura à cœur de venir en débattre avec le président d'Airparif.

À demain, donc.

Pour le collectif d'animation des cafés Verts
de Bagnolet, Pierre Mathon

* L'idée est d'organiser chaque début de mois un café Vert consacré à un thème écolo. Les 3 premiers "cafés" ont traité du parc Georges Valbon-La Courneuve (avec youcef Tatem et Robert Valbon), de la radioactivité et placoplatre au Fort de Vaujours (avec Didier Delpeyrou et Christophe Nédelec), de la gestion de l'eau (publique ! avec jean-Claude Oliva). Le thème à traiter au début septembre (jeudi 1er ou vendredi 2) n'est pas encore décidé.

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 15:33
Pollution de l’air et santé en France métropolitaine : une conf de presse de « Santé publique France »

Ci-joint un lien https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/1556fec21a7ecb97?projector=1
pour prendre connaissance (en vue du prochain café Vert ?) du document distribué lors de la Conférence de presse de « Santé publique France » sur « Qualité de l’air et santé » du 20 juin 2016 « IMPACTS DE L’EXPOSITION CHRONIQUE AUX PARTICULES FINES SUR LA MORTALITÉ EN FRANCE METROPOLITAINE » dont voici

- Une mini synth
èse :
« LA POLLUTION DE L’AIR CONTRIBUE À 9% DE LA MORTALITÉ EN FRANCE

Équivalent à 48 000 décès par an

Ordre de grandeur cohérent avec les estimations précédentes

-Etude CAFE (PM anthropiques-mortalité, 2000) : 42 000 décès en France

-Etude de l’Agence européenne de l’environnement (PM2.5,mortalité, 2012): 43 000 décès en France

Poids pour la santé publique

-Jusqu’à 27 mois d’espérance de vie perdue pour une personne de 30 ans dans les zones plus exposées

Effets plus importants en grandes agglomérations mais les villes de taille petite et moyenne, ainsi que milieu rural aussi concernés :

-En zones > 100 000 habitants : en moyenne, une perte de 15 mois d'espérance de vie à 30 ans

-En zones > 2000 et <100 000 habitants : en moyenne, une perte de 10 mois d'espérance de vie à 30 ans

-En zones rurales : en moyenne une perte de 9 mois d'espérance de vie à 30 ans

Si toutes les villes réussissaient à atteindre les concentrations des communes les moins polluées, 34 000 décès seraient évités chaque année »


- les « Conclusions et perspectives » :


« Par ces travaux, santé publique France confirme que la pollution atmosphérique a des conséquences importantes en termes de santé publique en France

- Ils montrent que la mise en place d’actions visant à réduire durablement la pollution atmosphérique permettrait d’améliorer de façon considérable la santé et la qualité de vie de la population

- Le programme de surveillance air et santé de Santé Publique France sera élargi à l’étude des maladies en lien avec la pollution, comme les pathologies cardio-vasculaires, le cancer et l’asthme »


Bonne lecture et peut-être au 1er juillet (avec le président d’Airparif) …

Pierre M
athon

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 17:06
Respire attaque en justice la pollution de l’air

Lu sur le blog de Romainville Sud qui attaque aussi en justice la pollution des sols du quartier des Ormes à Romainville par l’entreprise Wipelec :

« Chiche, on attaque en justice la Commission européenne

Posted on 5 juin 2016 by Sebastien

Respire, association de référence sur les questions de qualité de l’air, invite tous les citoyens sensibles à la question à s’inscrire sans plus attendre sur le site d’Action Civile afin d’agir collectivement en justice devant le Tribunal de l’Union européenne à l’encontre de la Commission européenne. Pourquoi ?

C’est très simple à comprendre, mais il faut quand même lire les quelques lignes qui suivent (ça vous prendra 3 min).

Il existe en Europe un texte fondamental sur la pollution de l’air. C’est la Directive concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe de 2008. Elle définit les seuils de pollution autorisés dans l’air notamment pour les particules fines (les poussières toxiques émises par les combustions) et le dioxyde d’azote (un gaz très irritant). Le secteur automobile a une grande responsabilité dans cette pollution. Une norme existe, dite EURO, qui définit les maximums de rejets de chaque voiture, pour quelques polluants dont les particules fines et ce fameux dioxyde d’azote. Nous sommes aujourd’hui à la norme EURO 6. Une voiture diesel, par exemple, peut émettre 80 milligrammes de d’oxyde d’azote par kilomètre.

Coté pile, de nombreux pays en Europe ne respectent cette directive 2008/50/CE – la qualité de l’air est mauvaise. La Commission européenne a entamé, depuis plusieurs années déjà, des procédures d’infraction, avec de grosses amendes à la clé si rien ne change pour une quinzaine de pays, dont la France. On peut dire tant mieux même si on sent qu’elle traîne des pieds à faire condamner les pays concernés.

Mais coté face, sur les émissions des voitures, c’est l’inverse. On sait désormais que les seuils d’émissions des voitures sont complètement faussés. L’énorme tricherie de Volkswagen (qui avait un logiciel afin de masquer les rejets de polluants) et plusieurs révélations récentes ont montré combien les voitures de presque toutes les marques rejettent en fait beaucoup plus de polluants en situation réelle que ne le révèlent les tests officiels, dits d’homologation. Or que décide la Commission ? Non pas de punir les constructeurs mais au contraire de les autoriser à polluer davantage ! Tenez-vous bien, elle a décidé le 20 avril 2016 dernier d’autoriser les constructeurs automobiles à commercialiser jusqu’en janvier 2021 des véhicules émettant jusqu’à 168 mg/km d’oxyde d’azote, soit deux fois plus que le seuil européen actuel. Ce règlement est entré en vigueur le 16 mai 2016. Donc la norme EURO 6 ne sert à rien.

Préserver notre santé est un argument de la Commission européenne quand elle attaque les États pour leur demander de respecter la loi. Mais il ne compte plus quand il s’agit de protéger les constructeurs automobiles. C’est le monde à l’envers. C’est injuste, et nous demandons que la Commission protège notre santé, pas seulement face aux États, mais aussi face aux industriels.

L’adoption de ce règlement inacceptable causera indéniablement un très grave préjudice à l’ensemble des citoyens européens, qui seront exposés à plus de pollution. Et nous portons donc plainte contre la Commission. Au moins, personne ne nous reprochera d’avoir froid aux yeux !

Action Civile a accepté de porter cette action en justice gratuitement et à ses frais, et de reverser en cas de succès l’intégralité de sa commission habituelle à l’association Respire.

Respire invite donc les citoyens à inscrire à cette action collective car nous pensons que le moyen juridique est le seul qui puisse sérieusement fonctionner dans cette situation. Les délais sont très courts: nous devons être 20 000 inscrits avant le 18 juin. Alors signez et faites signez. Et chacun d’entre vous, comme plaignant pourra demander des dommages et intérêts !

Le contexte est favorable pour créer une jurisprudence unique. Nous avons tous intérêt à y participer, maintenant. Diffusez autour de vous ! »

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 15:09
« Qualité de l’air : l’industrie automobile pèse plus lourd que la santé publique »

Le communiqué de France Nature Environnement du 25 mai 2016 :


« Qualité de l’air : l’industrie automobile pèse plus lourd que la sante publique

Alors que la pollution de l’air et son impact sur la santé publique, sont une préoccupation environnementale majeure pour les citoyens, un récent rapport parlementaire, présenté le 19 mai, dénonce les incohérences de la politique actuelle de lutte contre cette pollution. FNE regrette que ce rapport ne favorise toujours pas la mise en place de mesures concrètes sur la fiscalité des carburants.

Une politique publique qui ne marche qu’aux menaces

L’impact sanitaire de la pollution de l’air est aujourd’hui largement connu, en 2013, elle a engendré 52 000 décès prématurés en France[1], soit près de 145 décès par jour. Malgré cela, la politique de lutte contre la pollution de l’air est incomplète, incohérente et doit être relancée. C’est ce qu’indiquent les députés Jean-Louis Roumégas (EELV) et Martial Saddier (Les Républicains) dans leur rapport sur l’évaluation des politiques publiques de lutte contre la pollution de l’air, présenté le 19 mai. Ils reprochent tout particulièrement que les plans nationaux soient dictés uniquement par le risque de contentieux européens, alors que l’objectif de protection de la santé publique devrait être le moteur des politiques publiques de lutte contre la pollution de l’air.

Les députés identifient clairement les transports, comme enjeu prioritaire dans la lutte contre la pollution de l’air et affirment que la politique actuelle de défiscalisation du diesel et de bonus-malus, basé sur le seul CO2, joue un rôle de subvention pour le diesel.

Ne favorisons pas le diesel

FNE partage ce constat, mais s’inquiète du fait que le député Saddier, par ailleurs Président du Conseil National de l’Air, se pose en défenseur des champions industriels français du diesel et refuse toute suppression des avantages fiscaux accordés à ce carburant. Selon lui, ceci « contribuerait à réduire la demande pour la voiture diesel »… Le député est favorable à des aides incitatives pour remplacer les véhicules les plus anciens. Une mesure qui consistera à subventionner la relance des ventes automobiles, au moment même où le scandale du diesel démontre qu’aucun constructeur ne respecte les normes européennes en vigueur pour les émissions.

Pour FNE, la chute des prix du pétrole offre actuellement une fenêtre idéale pour rééquilibrer la fiscalité des carburants de façon indolore pour les citoyens. Le carburant diesel bénéficie d’un abattement fiscal d’environ 17 cts d’euros par litre par rapport à l’essence, ce qui équivaut à favoriser économiquement un carburant dont les émissions sont classées « cancérigène certain » par l’OMS en 2012 et dont les véhicules rejettent en réalité en moyenne 5 fois plus de dioxyde d’azote que ne l’autorisent les normes (standard Euro 5 et 6).

Pour Denez L’Hostis, président de FNE, « en l’état actuel des connaissances, continuer de privilégier la motorisation diesel revient à offrir la santé publique en sacrifice, pour maintenir la santé économique des constructeurs automobiles ».

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d'un mouvement de 3000 associations (dont Bagnolet Écologie. Ndlr), regroupées au sein de 80 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Retrouvez-nous sur fne.asso.fr, Facebook et Twitter (@FNEasso). »

« Qualité de l’air : l’industrie automobile pèse plus lourd que la santé publique »
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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 19:26
Particules fines : à New Delhi comme à Téhéran, Pékin, Rome, Paris …

Comme aurait pu le chanter Brassens,
« Ce n’est seulement à Paris que la pollution fleurit,
Nous en Inde aussi on a de belles particules fines ! »

Cela devenait irrespirable. New Delhi s’est enfin décidée à mettre en place la circulation alternée : du 1er au 15 janvier sauf les dimanches de 8 à 20 heures (oh il ne faut pas rêver, il y a beaucoup d’exemptions en premier lieu les voitures officielles), mais bon, il faut un début à tout.

Après, Rome, Téhéran, Pékin* … etc.

Pitié pour nos poumons !

Pierre Mathon

* http://lesvertsbagnolet.over-blog.com/2015/12/pollution-de-l-air-a-rome
-milan-pekin-et-teheran.html

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