IRAN : manifestation à Paris pour empêcher l’exécution de Zaniar et Loghman Moradi et Saïd Malekpour
Une manifestation aura lieu ce dimanche 5 février à 15h30 parvis des Libertés et des Droits de l’Homme place du Trocadéro pour protester contre la confirmation de l’exécution de Zaniar et Loghman Moradi et Saïd Malekpour, et l’annonce des peines de mort contre les opposants en Iran
Avec la confirmation des peines d’exécution prononcées à l’encontre de Zaniar Moradi, Loghman Moradi et Saïd Malekpour et son annonce pour Mehdi Alizadeh, Vahid Asghari, Djavad Lari et Amir Mirzaï Hekmati (sur la bas d’accusations infondées et l’absence de tribunaux compétents indépendants), conjuguées à l’arrestation de dizaines de journalistes, bloggers, activistes des droits de l’Homme, défenseurs de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes, ainsi que des activistes politiques et syndicaux, le régime tente une nouvelle démonstration de force fondée sur la répression et la terreur.
Rappelons qu’il y a des dizaines de prisonniers politiques condamnés à mort qui attendent leur sort macabre dans les couloirs de mort.
Pierre Mathon
Voici l’appel des démocrates iraniens :
« Chaque année, le système infernal de la République islamique d’Iran, s’avère plus gourmand à avaler ses victimes*. En comparaison avec sa population, l’Iran remporte le record mondial du nombre de personnes exécutées.
Depuis son instauration, La République Islamique a opté pour la répression sanglante de ses opposants. Après les élections de 2009, à la suite de la généralisation de la répression à l’égard de l’ensemble des citoyens, le régime a foncièrement perdu sa légitimité et s’est isolé à l’échelle mondiale en raison de son aventurisme politique. Il affronte également une crise sans précédent, conséquence de ses politiques économiques désastreuses. Effrayé par le reversement des régimes dictatoriaux de la région et se sentant menacé à son tour, le régime iranien utilise son arme habituelle : celle d’une plus grande répression et des exécutions massives. A la veille d’un semblant d’« élection » du parlement, Il pense pouvoir ainsi - grâce à sa politique de terreur - empêcher le mouvement de la contestation populaire.
De nombreux pays ont supprimé la peine de mort de leur système juridique. En Iran, cependant, non seulement des centaines de personnes sont exécutées dans le cadre des droits communs, mais également des innocents qui ont simplement exprimé leur opinion.
Ces jours-ci, avec la confirmation des peines d’exécution prononcées à l’encontre de Zaniar Moradi, Loghman Moradi et Saïd Malekpour et son annonce pour Mehdi Alizadeh, Vahid Asghari, Djavad Lari et Amir Mirzaï Hekmati (sur la bas d’accusations infondées et l’absence de tribunaux compétents indépendants), conjuguées à l’arrestation de dizaines de journalistes, bloggers, activistes des droits de l’Homme, défenseurs de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes, ainsi que des activistes politiques et syndicaux, le régime tente une nouvelle démonstration de force fondée sur la répression et la terreur. Rappelons qu’il y a des dizaines de prisonniers politiques condamnés à mort qui attendent leur sort macabre dans les couloirs de mort.
Pour protester contre la confirmation de l’exécution de Zaniar et Loghman Moradi et Saïd Malekpour, et l’annonce des peines de mort contre les opposants en Iran, nous organisons une manifestation à Paris le dimanche 5 février. La présence de chacun d’entre vous renforcera sans doute cette protestation.
Comité indépendant contre la répression des citoyens iraniens (CICRCI), Ligue de défense des droits de l'Homme en Iran (LDDHI), Campagne contre la condamnation de Loghman et Zania Moradi à la peine de mort, Union des Associations Franco Iraniennes (UAFI), Association Dialogue et Démocratie »
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En 2008 : 425 exécutions
En 2009 : 446 exécutions
En 2010 : 634 exécutions
En 2011 : 648 exécutions
En Janvier 2012 : 60 exécutions déjà
