Bravo au président d’Est Ensemble : il vient de contraindre le vice-président indigne à démissionner.
Nous attendons maintenant que le maire de Bagnolet retire aussi ses délégations à J. Parat et que celui-ci démissionne du conseil municipal. Il n’y a pas d’autre issue.
Le Parisien du mercredi 3 décembre 2014 (avec quelques commentaires) :
« EST ENSEMBLE
Jimmy Parat va quitter le conseil communautaire
DEPUIS DIX JOURS, et la sortie pour le moins déplacée contre l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de Jimmy Parat, en conseil communautaire, les réseaux sociaux et les élus de tous bords se déchaînent conter les propos tenus par ce vice-président de la communauté d’agglomération Est Ensemble, élu de Bagnolet, aux côtés du maire PS Tony di Martino. A cela se sont ajoutés des déclarations antisémites découvertes sur son compte Facebook, tant et si bien que tous, même les moins virulents de ses détracteurs, demandent à l’unisson la démission de l’élu, issu de la liste Dynamique citoyenne, qui a fusionné avec celle de Di Martino pour les municipales.
Des propos anti-IVG
Devant le peu d’excuses de l’intéressé qui a qualifié l’IVG « d’acte barbare » et de « meurtre » en plein conseil communautaire – à l’occasion d’un vœu de soutien à la maternité des Lilas proposé par le groupe EELV – et même si Parat assure que son compte Facebook a été piraté (Rien n’est moins sûr. Ndlr), le président PS d’Est ensemble, Gérard Cosme a décidé de lui retirer sa délégation. (Bravo Gérard Cosme ! Ndlr)
Hier, après des heures de réunion avec des élus de Dynamique citoyenne, Jimmy Parat s’est résolu à donner à son tour sa démission de la vice-présidence. Dans un courrier, il a annoncé sa démission immédiate de la vice-présidence et son départ du conseil communautaire fin décembre. « Sur le fond, je pense que l’exercice au sein d’une communauté d’agglomération passe aussi par une communauté de points de vue », estime Gérard Cosme (Ici il n’est pas question de pluralisme, à l’intérieur d’une gauche, nécessairement plurielle, mais d’une expression publique d’un point de vue scandaleux mettant en cause l’avancée qu’a constitué – il y a 40 ans - la loi Veil pour les droits des femmes. Ndlr).
A Bagnolet, les élus communistes soutenus par toute l’opposition (Nous aussi et avec nous un grand nombre de citoyennes et de citoyens qui ne se situent pas dans « l’opposition ». Ndlr) n’entendent pas en rester là. Ils demandent aussi la démission du conseiller municipal en charge de la voirie. « Le président d’agglomération a pris ses responsabilités. Pourquoi Tony di Martino n’en prend-il pas ? » insiste le président du groupe communiste, Laurent Jamet (Nous sommes d’accord. Ndlr). « Je n’ai aucun commentaire à faire », s’est contenté de répondre hier soir le maire socialiste. (C’est dommage. Ndlr)
MARIE-PIERRE BOLOGNA »