Compte tenu des échéances électorales, Marc Everbecq s’est engagé il y a plusieurs mois, à faire voter le Budget Primitif pour 2008, avant le 31 décembre 2007. Or, à ce jour, les élus n’ont pas eu l’occasion d’en débattre d’une manière globale et les citoyens encore moins. Il s’agit pourtant de l’acte politique majeur de la vie d’une commune.
::: pourquoi le budget 2008 n’a t-il toujours pas été voté ?
Certes, la politique des différents gouvernements de droite a mis à rude épreuve
territoriales. Pour la droite, décentraliser, c’est transférer les charges sans les accompagner des ressources correspondantes !
Pourtant, Bagnolet demeure une « ville riche » comme en témoigne son niveau de recettes par habitant, largement supérieur à celles des villes comparables.
::: alors que se passe t-il ?
Force est de constater que chaque année, Marc Everbecq éprouve des difficultés considérables pour présenter un budget en équilibre devant le conseil municipal :
— Le niveau d’endettement et le montant annuel des emprunts (12 millions d’euros en 2007 soit + 50% par rapport à 2006) sont inquiétants. Notre dette communale est du double de la moyenne des villes semblables. Les 3/4 de la dette concernent des emprunts à taux variable, ce qui constitue un risque financier réel ;
— La pression fiscale est forte puisque le produit des 4 taxes locales (taxe d’habitation, taxe profesionnelle, impôts fonciers sur le bâti et le non-bâti) se situe à un niveau très largement supérieur (50%) à celui de villes comparables à la nôtre ;
— Le niveau des charges de structure de la ville (masse salariale et annuité des emprunts) est élevé.
Pourtant, le personnel communal est en souffrance du fait de l’absence d’une véritable politique de gestion des ressources humaines et d’une écoute véritable ;
— Les dépenses somptuaires, comme les Assises de la Ville, répétées (200 000 euros par an en moyenne), organisées systématiquement par une agence de communication, et dont chacun mesure l’utilité, ne cesse d’augmenter.
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Par ailleurs, tous les artifices classiques d’un surendetté sont utilisés en particulier la renégociation de la dette pour allonger sa durée de remboursement. Malheureusement, cette stratégie alourdit les charges financières et permet aux banques de s’enrichir un peu plus et aux Bagnoletais de s’appauvrir.
Les exemples sont malheureusement trop nombreux. Le dernier en date : pour 2008, le nombre de classes de découvertes pour les écoles devrait passer de 28 à 24 classes soient une centaine d’enfants qui ne partiront pas dans le cadre de ces projets pédagogiques enrichissants. Et dans le même temps, les écoles de Bagnolet, secteur qui doit constituer une véritable priorité municipale, se trouvent dans un état très inquiétant.
Les élections municipales de mars 2008 devront permettre :
: de stopper l’hémorragie,
:: d’éviter l’abandon de projets essentiels pour les Bagnoletais
(école, centre ville, école Joliot Curie, ANRU, centre administratif…)
::: d’empêcher une importante hausse d’impôts.
d’ores et déjà nous proposons :
— La réalisation d’un audit sur la situation véritable des finances communales ;
— La restructuration de la dette fortement exposée aux aléas des marchés mais aussi la diversification des prêteurs car 2/3 de cette dette est entre les mains d’une seule banque (Dexia CLF) ;
— La fin des gaspillages afin de ne pas obérer l’avenir et de diminuer le poids de la dette dans le budget communal.
— La mise en place d’un Programme Pluriannuel d’Investissements afin d’y voir plus clair et de planifier efficacement les investissements à réaliser.
— De plus en plus de prestations sont confiées à des prestataires extérieurs à des coûts élevés. Nous proposons de ramener ces prestations dans le cadre du service public afin de réaliser des économies significatives ;
— L’élaboration du budget communal de manière démocratique, avec les élus, la population, les conseils de quartier et les agents communaux, afin de concrétiser des choix politiques correspondant réellement aux attentes des habitants de notre ville.
c’est cela la véritable aLternative à gauche pour BagnoLet.
Les Socialistes, les Verts, le CAC 93
et de nombreux citoyens
s’y engagent dès à présent !