Les «geysers sauvages» ne sont pas que risqués. Ils sont anti-écologiques et gaspilleurs d'eau. Ils pèsent dans la facture d'eau des collectivités et des contribuables.
En cette période de canicule, un millier d'ouvertures sauvages ont été recensées à Paris, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Cette pratique, venue des États-Unis, est fortement critiquée car dangereuse. Mais outre le risque provoqué par ces «street pooling», comme cela est nommé outre-Atlantique, ce phénomène a un coût à la fois économique et écologique.
Cela nous a coûté, à nous, « cochons de payants », 2,4 millions d'euros pour 4 semaines en Ile de France.
Plusieurs mairies vont demander à l'État de débloquer des fonds pour financer des systèmes de sécurité.
Bon, il est clair que les pouvoirs publics devraient envoyer des éducateurs, qui s'ils sont indispensables, ne suffisent plus malheureusement ET des policiers pour faire respecter la loi ... Cela n'empêche pas de se battre (collectivement) pour que des solutions de rafraîchissement soient trouvées dans nos villes trop denses et trop dépourvues d'eau et d'arbres.
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- http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2017/06/22/les-geysers-sauvages-par-temps-de-canicule-un-jeu-dangereux_5149696_3244.html
- https://paris-luttes.info/polemique-des-bouches-d-incendie-8394