Disons-le, les gestions précédentes ne sont pas pour rien dans cette augmentation d’impôts, même si les pc qui siègent au conseil municipal sont ceux qui ont rompu - certes tard - avec Everbecq-2.
Mais, bon les gestionnaires actuels ps-dyn. cit. ont aggravé le problème tout en nous serinant des paroles sirupeuses.
Et puis, si on finit par être habitué au double-langage des politiques, le côté « nous soutenons le gouvernement ps hollande-Macron ET nous sommes frondeurs contre les baisses des dotations aux communes » n’amuse plus personne !
Pour info, la tribune du groupe des éluEs Front de Gauche à paraître dans leur tribune du prochain bulletin municipal et publiée ce 20 mars sur leur blog. :
« Non à l'augmentation des impôts
Le jeudi 2 mars s’est tenu le Conseil Municipal de la ville de Bagnolet avec à l’ordre du jour le Débat d’Orientation Budgétaire. Celui-ci précède le vote du budget qui doit intervenir au prochain Conseil Municipal le mercredi 29 mars. La majorité municipale, présidée par le Maire PS Tony Di Martino, a présenté ses orientations pour ce vote.C’est la double peine pour les agents communaux et les habitants.
Alors que depuis 3 ans, le Maire annonce un assainissement des finances communales, force est de constater à la lecture des propositions budgétaires qu’il n’en est rien. L’aggravation de la dette et l’augmentation des impôts locaux en attestent. La proposition de la majorité municipale est une augmentation des taux de 13%. C’est une trahison des engagements de campagne du candidat DiMartino.Très prompt à dénoncer le passif, le Maire est bien moins zélé à dénoncer la baisse des dotations de l’Etat et les transferts de charge sur les collectivités.
En 5 ans, la dotation de l’Etat a baissé de 60%. En cumulé, cela représente près de 10 millions d’€. La ville est de plus en plus endettée et son autofinancement est de plus en plus négatif. C’est-à-dire que Bagnolet n’a pas les moyens de rembourser ses emprunts sur fond propre. Les grands sacrifiés seront les agents communaux, les services de la jeunesse et de la culture. Ce bilan est celui de la fin du quinquennat Hollande / Valls / Macron dont la Maire ne fait aucune critique. C’est aussi le bilan de Razzy Hamadi, député de notre circonscription, qui a mené campagne en clamant son appartenance à la gauche du P.S. et qui non seulement a voté tous les budgets qui conduisent les collectivités locales au bord de l’asphyxie, mais était aussi favorable à la déchéance de nationalité et a soutenu la loi El KHOMRI passée en force avec le 49- 3 alors que 70% de la population s’y opposait. Chez lui pas la moindre velléité de « fronde » pour respecter les engagements pris devant ses électeurs.
Cette situation nous ne l’acceptons pas : ce n’est ni au personnel ni aux habitants de payer l’addition. C’est pourquoi nous avons proposé au conseil municipal de mobiliser la population pour exiger du Ministre des Finances qu’il rende à Bagnolet ce qu’il lui doit, ce ne serait que justice. »
Pierre Mathon