Formons des vœux pour les Malassis. Pourquoi, finalement, ce quartier d’habitat social serait-il toujours déshérité ?
Commençons par le plus simple :
Si on supprimait une des deux stations de vélib’ que la municipalité précédente avait eu l’idée saugrenue de percher en haut de la rue Lénine. (À ce propos le premier qui m’envoie une photo d’un cycliste à vélib’ en train de monter la rue Lénine a gagné le droit d’’être publié sur ce blog !).
Et si on déménageait le socle en béton de la statue « Liberté » exilée dans un premier temps de la dalle Thorez dans le petit square à l’entrée des écoles Wallon et Verne et détruite en début de cette année par des malfrats qui voulaient récupérer le métal.
Et on démontait les transats qui avaient été installés il y a près de 10 ans, pour faire un solarium géant sur la couverture de l’autoroute entre les bâtiments de la rue Ambroise Croizat et l’A3 (depuis ces transats en bois se sont « révélés » inutilisés et très dangereux du fait de leur dégradation). Tiens, pendant que j’y suis, et si l’accès de service à l’autoroute A3, situé sur la couverture près du solarium était fermé à ceux qui n’ont pas à accéder à l’autoroute.
Bon, jusque là ces quatre vœux semblent minimalistes. Visiblement, ils ne sont pourtant pas si simples à réaliser … puisque cela fait de longs mois que rien ne bouge du côté de la mairie, en dépit des demandes pressantes des habitantEs.
Plus difficile, allez, j’y ajoute le parc Auguste Blanqui. Martyrisés par le bétonnage-Everbecq de nombreux espaces de respiration*, les Bagnoletais des Malassis ont droit à un bel espace vert, de la rue R. Lefebvre à la rue Girardot, le long d’un des derniers murs-à-pêches, avec le maintien de la bergerie.
Bon j’arrête là. Cela fait déjà un certain temps que je ne crois plus au père Noël. J‘ai bien peur que les habitants de Malassis soient encore méprisés.
Pierre Mathon
* Le terrain de boules et l’espace vert des vrais-faux murs à pêches de la rue Raymond Lefebvre ont été détruits pour construire un immeuble de 65 logements. L’espace de jeu de la cité Girardot a été supprimé pour construire 40 logements 74 rue Pierre et Marie Curie. Le parking de la clinique de la Dhuys a été supprimé pour construire un immeuble de 120 logements. Et tout ça en 6 ans dans un quartier déjà sinistré !