Il arrive que les promoteurs privés aient « les yeux plus gros que le ventre ». Ainsi Unibail-Rodamco avec la tour Phare à la Défense qui devait être la tour la plus haute et la plus grosse de la Défense.
Il y a quelques années, à Bagnolet, la Foncière des Régions, qui avait fait miroiter à Everbecq (et aux autres ! puisque lors du vote au conseil municipal, début 2008, seuls H. Zanier et P. Mathon avaient voté contre)la construction rue Parmentier d’un énorme bâtiment de bureau doublant le volume du bâtiment ex-France Télécom. Mais la Foncière des Régions a, depuis, jeté l’éponge et l’énorme bâtiment ne se fera pas. La Foncière a revendu le bâtiment à un certain M. Chou pour y réaliser des hôtels … La même Foncière des Région venait de réduire considérablement la voilure d’une tour quelle avait acheté à la Défense.
Ainsi va la vie des promoteurs, dont les promesses bétonnantes n’engagent que les éluEs qui y croient.
« Il y a loin de la coupe aux lèvres ».
Le bref article du Parisien du 11 septembre sur la tour Phare à la Défense :
- « A la Défense, le projet de tour Phare revu à la baisse
Ce devait être la tour la plus haute (297m) du quartier d’affaires, la plus grosse (147 000 m2 sur 70 étages), et l’un des chantiers les plus complexes (construite au dessus d’une gare SNCE) de France… La tour Phare qui devait se dresser à l’ouest du Cnit de la Défense, pourrait bien ne jamais voir le jour. Ce projet porté par Unibail-Rodamco a pourtant reçu le feu vert du maire de Puteaux. Et plusieurs recours ont été levés. Mais le projet devrait être remplacé par un autre, moins ambitieux. « Et si toutes les autorisations n’étaient pas obtenues pour cette seconde tour, Phare serait maintenue », assure Unibail, qui conteste tout « abandon « du projet. » - Précisions données par Le Point :
« Le géant foncier Unibail Rodamco a annoncé vendredi qu'il allait élaborer avec l'établissement public de la Défense un projet alternatif à la tour Phare, qui consistera en une tour de 200 mètres (soit 100 m de moins que le projet initial) mêlant bureaux et espaces hôteliers, et d'un coût de 630 millions d'euros ».
Pierre Mathon